Partager:
La 16e étape du Tour de France mardi entre Gruissan et Nîmes offre une dernière occasion aux sprinteurs et aussi un ultime répit avant une fin de Grande Boucle terrifiante pour eux.
Au lendemain de la deuxième et dernière journée de repos, plusieurs "grosses cuisses" pourraient d'ailleurs être tentées de s'arrêter après cette étape, soit pour préparer les Jeux olympiques de Paris, soit pour partir en vacances avec l'esprit tranquille de celui qui n'a plus rien à espérer ni surtout à craindre.
Car la fin du Tour, très montagneuse, n'est absolument pas dessinée pour eux et n'intéressera au final que ceux qui se font une fierté d'aller au bout ainsi que l'Erythréen Biniam Girmay qui devra arriver à Nice dimanche prochain s'il veut gagner le maillot vert.
Vainqueur de trois étapes déjà, à Turin, à Colombey-les-Deux-Eglises et à Villeneuve-sur-Lot, le sprinteur de l'équipe Intermarché est en tête du classement par points.
Le Belge Jasper Philipsen, victorieux à Saint-Amand-Montrond, est deuxième à 86 points. S'il veut préserver ses chances de conserver le maillot vert conquis l'an passé sur le Tour, il devra s'illustrer à Nîmes au terme d'une "étape toute plate" (1.200 m de dénivelé sur 188 km), selon Thierry Gouvenou.
Mais attention, prévient le traceur du Tour, "les 25 derniers kilomètres sont complètement à découvert, il n'y a aucun abri et ça peut être très piégeux s'il y a du vent. Et c'est rare que ça ne souffle pas là-bas".
"Donc c'est quand même alerte pour les premiers du général. Il faut être entouré et il va falloir se battre. Normalement il y aura quand même un sprint mais peut-être pas avec un peloton complet", ajoute-t-il.
Les prévisions météo lundi soir annonçaient un temps plutôt clément pour la course (chaud, ensoleillé, peu de vent).
Départ à Gruissan à 13h05 (réel à 13h30), arrivée à Nîmes à 17h41 (horaire calculé sur une moyenne de 45km/h)