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Un mât à escalader en pleine mer, l'approche du Cap Horn: les confidences de Denis van Weynbergh en plein Vendée Globe

Denis van Weynbergh a suivi, comme les autres marins engagés sur le Vendée Globe, l'arrivée de Charlie Dalin ce matin. Le Français a remporté l'épreuve en un peu plus de 64 jours. Notre compatriote, lui, en a encore pour un moment. 

Charlie Dalin est arrivé au bout. Le Français a triomphé au Vendée Globe, en franchissant la ligne d'arrivée en un temps record. Denis van Weynbergh, le seul Belge engagé dans cette édition 2025, a suivi cette arrivée depuis son bateau, à plus de 16.000 kilomètres de l'arrivée (8.998 nm).

Pour lui, tout se passe bien. Il lui reste encore de nombreux jours de navigation avant d'atteindre l'arrivée. Mais le moral est bon à bord. "Tout va bien, on est près de ce que l'on appelle le point Nemo et de la zone d'exclusion des glaces. Toujours dans le Pacifique. Ce ne sont pas des régions où l'on viendrait passer des vacances, mais on est obligés de passer par là pour aller vers le Cap Horn", nous raconte-t-il, interrogé ce mardi par Romain Mayez. 

Un passage mythique

Le Cap Horn. Un monument de la navigation qu'il va bientôt devoir affronter. "C'est un endroit mythique pour les marins. Le passer en solitaire, c'est une étape importante dans la vie d'un marin", se réjouit-il. D'autant qu'une fois cet obstacle franchi, la suite devient plus "tranquille". En théorie du moins. "C'est la fin des mers du sud, après on tourne à gauche et on revient vers la maison. On a fait le gros du boulot quand on a passé le Cap Horn. C'est comme à l'arrivée d'un sommet, il reste encore la descente donc il faut rester prudent", nous détaille-t-il. 

Et pourtant. Denis van Weynbergh n'a pas vécu un Vendée Globe tout à fait tranquille. Il a même fait face à une fameuse tuile, seul dans l'Océan. "J'ai dû monter dans mon mât pour récupérer une girouette, ce qui m'indique le vent, la direction et la force. Je continue à avoir des problèmes avec le système qu'on a mis en place, ce qui n'est pas facile à gérer. Mais on continue à avancer et on passera le Cap Horn à un moment. Tout sera plus simple à ce moment-là", nous confie le marin belge.

Les choses se précisent, mais la route est encore longue ! 

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