La légende de l'équipe de basket des Boston Celtics, K.C. Jones, 12 fois champion NBA en tant que joueur et entraîneur, est mort à l'âge de 88 ans, a annoncé vendredi son ancien club.
"La famille Celtics pleure la perte de K.C. Jones alors que nous célébrons sa carrière et sa vie remarquables. Il a démontré que l'on pouvait être à la fois un concurrent féroce et un gentleman dans tous les sens du terme", lui a rendu hommage la franchise du Massachusetts.
Jones, également médaillé d'or olympique avec les Etats-Unis en 1956 et intronisé au Hall of Fame en 1989, a été sacré huit fois d'affilée en tant que joueur entre 1959 et 1966, faisant de lui un des plus titrés de l'histoire de la ligue nord-américaine de basket derrière ses coéquipiers d'alors Bill Russell (11) et Sam Jones (10).
Il ajouté quatre bagues à sa collection: deux en tant qu'entraîneur, de la tout aussi légendaire équipe des Celtics menée par Larry Bird en 1984 et 1986, et deux autres en tant qu'entraîneur-adjoint en 1972 (avec les Lakers) et 1981 (avec Boston). Jones a aussi remporté le championnat NCAA avec l'Université de San Francisco, en 1955 et 1956. Cette dernière année, il fut de la campagne victorieuse américaine aux Jeux de Melbourne, aux côtés de son futur coéquipier des Celtics Bill Russell.
"Là où K.C. Jones allait, la victoire suivait à coup sûr", ont rappelé les Celtics. Jones faisait en effet partie avec Russell, Michael Jordan, Magic Johnson, Quinn Buckner, Jerry Lucas et Clyde Lovellette du club des rares joueurs ayant remporté la "Triple Couronne" réunissant titres NBA, NCAA et olympique.
"La façon dont il était vénéré par les joueurs avec lesquels il a joué, par les gens avec lesquels il travaillait, par les joueurs qui ont joué pour lui, faisait de lui quelqu'un de spécial", a déclaré l'actuel coach des C's, Brad Stevens, à quelques heures de recevoir Brooklyn en match de Noël.
Si sa carrière de joueur se joua uniquement aux couleurs du trèfle vert, celle de technicien le vit s'asseoir sur les bancs de Washington, Milwaukee, Seattle ou encore Détroit sans rencontrer pareil succès qu'à Boston où il aura rarement perdu.
Ses seuls revers en finales ont été concédés en 1985 et 1987 face aux Lakers de Magic Johnson. Sans jamais remettre en question du côté de Boston que le "C" mystérieux de son prénom voulait certainement dire "Champion".
Vos commentaires