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JO 2024: Jean-Michel Saive pointe les petits détails qui pourraient " être perturbants" pour nos champions

La Belgique sera très ambitieuse aux Jeux olympiques de Paris. Mais pour performer, il faudra faire attention à certains aspects. 

Les Jeux olympiques de Paris commencent officiellement dans quelques jours. Vendredi se tiendra la cérémonie d'ouverture des Jeux à laquelle participeront nos souverains. 

"Participer aux Jeux olympiques, c'est un rêve"confie Jean-Michel Saive. "C'est la plus grande et la plus belle des compétitions. Elle est regardée par toute la planète. C'est la réunion de tous ces grands sportifs, de toute discipline différente."

"Au-delà de ça, c'est différent d'un championnat d'Europe ou du monde parce qu'on est dans un environnement où il y a 10.500 athlètes qui sont à la fois toutes et tous des stars dans leurs pays, leurs régions ou leurs disciplines. Dans les 10.500 athlètes, il y a quelques superstars, comme Usain Bolt à l'époque, les basketteurs de la Dream team, Federer, Nadal, Djoko, etc. C'est impressionnant et ça peut être perturbant quand on est dans un environnement complètement différent", ajoute l'actuel président du Comité olympique et interfédéral belge (COIB).

En ces sens, "il faut préparer les athlètes qui vont aux Jeux pour la première fois. Il faut leur expliquer que l'environnement est complètement différent d'un championnat d'Europe ou du monde. La manière de fonctionner à l'intérieur du village est aussi complètement différente. Aux championnats du monde, on loge dans un hotel, quand on sort de sa chambre, on arrive directement au petit-déjeuner. Aux Jeux olympiques, c'est une tente qui est peut-être à 500m, il faut éventuellement y aller à pied ou prendre un bus si on est de l'autre côté du village. Il y a deux ou trois mille personnes qui vont manger en même temps, il faut déposer son sac à la consigne, il faut faire la file... Ce sont toutes des choses auxquelles nous ne sommes pas habitués et qui peuvent être perturbantes. Le timing est perturbant, il y a beaucoup plus de distance. Si on s'entraine dans la dernière ligne droite, disons deux heures par jour, la récupération n'est pas la même parce qu'on va marcher plusieurs milliers de pas en plus que dans une journée normale. Il y a plein de petits détails qui font que ça peut être perturbant."

L'ancien meilleur pongiste du monde aura fort à faire pour mettre les athlètes belges dans les meilleures conditions. 

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