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Les avocats de deux rugbymen français inculpés de viol aggravé en Argentine début juillet ont déposé une demande de non-lieu pour obtenir leur retour en France, et les joueurs devaient quitter mardi Mendoza pour Buenos Aires afin d'y être "plus tranquilles".
"La demande de non-lieu a été déposée, la décision revient à présent à la justice, et nous serons dans l'attente" des réquisitions du parquet, avant une décision ultérieure du juge, a déclaré à des journalistes Me German Hnatow, l'un des défenseurs de Hugo Auradou et Oscar Jegou, au pôle judiciaire de Mendoza (ouest).
Peu après un autre avocat argentin des joueurs, Me Rafael Cuneo Libarona, a indiqué à l'AFP que les jeunes gens, qui ont récupéré leurs passeports mais n'ont pas le droit de quitter l'Argentine, devaient arriver à Buenos Aires dans le courant de l'après-midi.
"Ils sont partis pour être plus tranquilles (...) ils ne peuvent l'être dans une province ou leur photo a été publiée", a déclaré à Radio Mitre depuis l'aéroport de Mendoza Me Hnatow. A Buenos Aires "les attendent des amis et de la famille", et "s'ils doivent participer à une audience (d'examen) de non-lieu, ils le feront en mode virtuel".
Les avocats argentins des joueurs ont rappelé que depuis leur remise en liberté le 12 août par le parquet -après près d'un mois en résidence surveillée- "ils sont libres d'aller où ils veulent en Argentine".
À la suite de la demande de non-lieu déposée mardi, Me Hnatow a précisé qu'une prochaine audience a été fixée à vendredi.
À cette audience le parquet devrait faire connaître sa position, et demander au juge une audience d'examen de la demande de non-lieu, a précisé à l'AFP Martin Ahumada porte-parole de la justice provinciale de Mendoza.