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Humiliés vendredi dernier face aux Pays-Bas (1-4), les Belges ont remis les pendules à l'heure en dominant la Pologne 6-1 mercredi à Bruxelles. Avec 3 points, la Belgique partage la 2e place du groupe derrière les Oranje, auteurs d'un 6 sur 6. Le pays de Galles est dernier sans le moindre point.
Les Gallois viennent en outre de décrocheur une qualification historique pour le Mondial, une première depuis 1958, après avoir battu l'Ukraine en finale des barrages. Le sélectionneur gallois Rob Page n'a d'ailleurs pas caché que la Ligue des Nations servira avant tout à préparer la Coupe du monde.
Bien que plus faible sur le papier, la sélection galloise fait office de bête noire pour les Diables Rouges depuis quelques années. Sur les six dernières confrontations, les Belges n'ont gagné qu'une seule fois, avec notamment une défaite en quart de finale de l'Euro 2016. "Il n'y a pas de raison spécifique qui explique nos difficultés à affronter le Pays de Galles", déclare Roberto Martinez. "C'est un adversaire qui est difficile pour tout le monde. Ils n'abandonnent jamais et ça les rend difficiles à battre. Ils jouent à cinq derrière et vont chercher la contre-attaque avec des joueurs comme Bale, Ramsey et Allen qui arrivent toujours à se montrer dangereux".
Le sélectionneur fédéral a indiqué vendredi qu'il comptait procéder à quatre ou cinq changements dans son onze de base samedi soir. Koen Casteels fêtera sa quatrième sélection avec les Diables Rouges à la place de Simon Mignolet. "Le pays de Galles a effectué beaucoup de changements et ils seront donc très frais. Nous allons donc aussi devoir faire des changements. Je vais devoir trouver un équilibre dans l'équipe, en fonction du temps de jeu de chacun lors des deux derniers matches. Les joueurs qui ont commencé les deux derniers matchs ne seront titularisés que pendant un seul des deux prochains matchs. J'ai beaucoup d'options sur le banc pour les remplacer", a prévenu Roberto Martinez vendredi.