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L'Union Saint-Gilloise lancera sa phase de Ligue en Europa League avec un déplacement à Istanbul pour affronter Fenerbahçe jeudi soir (18h45). En difficulté en championnat, les Unionistes espèrent retrouver des couleurs face à un adversaire coaché par un certain José Mourinho ("il apporte une saveur particulière à la rencontre", confie Sébastien Pocognoli) et qui se retrouve déjà sous pression.
Éliminé au troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions par Lille, le club stambouliote vient en plus de subir une humiliante défaite en championnat face à son rival Galatasaray (1-3), lequel creuse le trou en Super Lig. Auteur d'un 18/18, Galatasaray compte cinq points d'avance sur le Fener. Malgré ce contexte, sur le papier, les Turcs restent favoris face à l'Union. "Nous sommes outsiders", a reconnu Sébastien Pocognoli qui entend chercher à bousculer son adversaire du jour. "On ne va pas y aller en spectateur", a-t-il prévenu.
Du côté de l'Union, pour espérer faire un résultat, il faudra retrouver le chemin des filets, alors que l'équipe est restée muette lors de ses quatre dernières sorties. "Il y a des points à améliorer, mais on se crée des occasions. J'espère qu'on verra bientôt un déclic, avec cette confiance qui viendra pour l'attaque", a prié Pocognoli.
Pour espérer passer en huitièmes, les Saint-Gillois devront bien démarrer. En effet, seuls les huit premiers à l'issue des huit journées de la phase de Ligue seront directement qualifiés pour la phase à élimination directe, les clubs occupant les positions 9 à 24 se disputant des barrages pour accéder au même stade de la compétition.
Après Fenerbahçe, l'Union affrontera Bodo/Glimt (3 octobre), la Roma (7 novembre), Nice (12 décembre) et Braga (23 janvier) à domicile. Les Bruxellois se déplaceront également à Midtjylland (24 octobre), à Twente (28 novembre) et aux Rangers (30 janvier).