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Lille - Slavia Prague, c'est l'affiche que l'on vous propose sur RTL club et RTL play à 20h55.
Sur sa lancée d'un début de saison prometteur, Lille reçoit le Slavia Prague à Valenciennes, mardi en barrage aller de la Ligue des champions, avec l'espoir de faire une bonne partie du chemin le menant à la prestigieuse et lucrative compétition européenne. Pour cela, les Lillois vont devoir se défaire du Slavia Prague, qui a éliminé l'Union Saint-Gilloise au tour précédant.
Après avoir écarté Fenerbahçe au 3e tour préliminaire et avoir résisté à l'ambiance électrique du stade Sukru Saracoglu au retour, la tâche ne semble pas insurmontable pour les Dogues. Mais pas question pour Bruno Genesio de prendre cette partie à la légère et de se voir déjà avec le billet en poche.
"La grosse erreur serait de penser qu'en ayant battu le Fener, nous sommes qualifiés, insiste le technicien nordiste). Nous n'avons fait que la moitié du chemin et le Slavia sera tout aussi difficile à battre", a estimé l'ancien coach de Lyon et de Rennes.
Les Lillois doivent donc rester "prudents", mais "confiants", selon le technicien.
Cela tombe bien, la confiance est là comme l'a montré la victoire à Reims samedi en Ligue 1 (2-0) malgré l'énorme frayeur concernant Angel Gomes, blessé et transporté à l'hôpital après un choc à la tête.
Le portier Lucas Chevalier espère ainsi "vivre des choses incroyables" en cas de succès face au Slavia et Bruno Genesio vante "l'état d'esprit remarquable" de son groupe, sa "faculté à se remobiliser".
Un Slavia à toute allure
Il faudra au moins cela pour se défaire des Tchèques du Slavia,qui n'ont plus mis les pieds en Ligue des champions depuis 2007. Bruno Genesio s'attend à "une équipe très athlétique", avec "un marquage individuel sur quasi tout le terrain" et "beaucoup de défi dans les duels".
Invaincu cette saison et sur une série de six succès après avoir éliminé les Belges de l'Union Saint-Gilloise au tour précédent, le Slavia, porté par neuf internationaux tchèques dont son longiligne attaquant Tomas Chory (2 m), ne peut être sous-estimé.
D'une manière générale, les clubs français, en barrage de Ligue des champions, se doivent d'être humbles. Sur les dix dernières saisons, seul Monaco, en 2016, a franchi l'ultime étape de qualification.
"Du moment que je peux entendre la petite musique et jouer la Ligue des champions à Pierre-Mauroy, ça me va", ambitionne Lucas Chevalier. Bruno Genesio voit même plus large: "ces deux matches contre le Slavia sont très importants sportivement mais aussi financièrement. C'est un paramètre important étant donné le contexte du football français".