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Il n’y a pas que les organisateurs de JO qui sont inquiets pour la sécurité. L’Allemagne se prépare, elle aussi, à toutes les éventualités un mois avant son Euro de football. Cette année, la compétition va se dérouler avec, en toile de fond, les conflits au Proche-Orient et la guerre en Ukraine.
Le stade de Munich est prêt à accueillir le match d’ouverture, le trophée paré à être remis au vainqueur après avoir été dépoussiéré. Mais en attendant, ce qui préoccupe les autorités allemandes, c’est la menace terroriste qui pèsent sur la compétition.
Au siège fédéral de la police criminelle, Olaf Scholz, le Premier ministre allemand, découvre les drones chargés de la surveillance des sites. "Nous nous réjouissons d’accueillir l’Euro et beaucoup sont déjà impatients voir comment tout cela va se passer", déclare-t-il ainsi.
Les dangers sont nombreux
L’euro démarre le 14 juin prochain sur fond de guerre à Gaza et en Ukraine. Rarement, la situation géopolitique n’a été aussi tendue. L’Allemagne a donc mis en place un système inédit : tous les pays participants vont envoyer des experts chargés d’aider les autorités à coordonner les mesures de sécurité.
"Les dangers sont nombreux, il peut y avoir des menaces autour des stades, avec des hooligans, on redoute la présence de terroristes qui pourraient préparer des opérations d’envergure", affirme Herbert Reul, ministre de l'Intérieur de Rhénanie du Nord.
Tous les effectifs seront mobilisés. Durant un mois, l’Allemagne contrôlera également l’ensemble de ses frontières avec ses neuf pays voisins.
Pour éviter certains débordements, l’Angleterre a décidé d’interdire le déplacement de plus de 1600 supporters jugés violents. L’objectif d’un tel dispositif ? Assurer la protection des deux millions sept-cent mille spectateurs attendus pendant la durée du tournoi.