Accueil Sport Football Football Etranger

Bagarres en tribune, organisation, violences: Marcelo Bielsa explose en conférence de presse à la Copa America

Le sélectionneur de l'Uruguay Marcelo Bielsa a étrillé vendredi les organisateurs de la Copa America, disputée aux Etats-Unis, après les violences en tribunes impliquant joueurs et spectateurs lors de la demi-finale perdue face à la Colombie mercredi à Charlotte (Caroline du Nord).

Après la victoire de la Colombie de James Rodriguez (1-0), des violences ont éclaté en tribunes entre supporters uruguayens et colombiens, qui n'étaient pas séparés. Des joueurs uruguayens, parmi lesquels l'attaquant de Liverpool Darwin Nunez, ont participé aux échauffourées, expliquant avoir voulu protéger des membres de leur famille.

La Confédération sud-américaine de football (Conmebol), organisatrice de la compétition, a ouvert une procédure disciplinaire contre une douzaine de joueurs de l'Uruguay, de quoi faire sortir Bielsa de ses gonds en conférence de presse vendredi avant le match pour la 3e place prévu samedi face au Canada. "Les joueurs ont réagi comme l'aurait fait tout être humain. Si vous voyez votre femme, votre mère, votre soeur ou votre enfant être attaqué, sans que personne ne les aide, qu'étaient-ils sensé faire?", a-t-il lancé. 

"La sécurité des spectateurs n'est pas du ressort des équipes ou des fédérations, vous savez qui est responsable de ça", a-t-il cinglé en visant la Conmebol, à qui il a ensuite reproché la faiblesse de l'organisation et les pressions opposées à toute critique. "Vous n’avez pas votre mot à dire, sinon ils vous menacent !", a-t-il même affirmé. Bielsa a notamment déploré la qualité des terrains, souvent un gazon posé par dessus un synthétique, et vilipendé des terrains d'entraînement "désastreux".

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Lindsay a perdu son compagnon dans un accident de la route et l'a appris via Facebook: "On vole une partie de l'intimité de la famille"

L'Agence Wallonne pour la Sécurité routière lance une nouvelle campagne : elle concerne la publication d'accidents de la route sur les réseaux sociaux, parfois avant même que les proches ne soient avertis. Pour ces familles, c'est la double peine lorsqu'elles découvrent le drame sur les réseaux sociaux, de manière brutale : c'est le cas de Lindsay, qui a apppris la mort de son compagnon sur Facebook.   Société