Partager:
Plusieurs footballeurs uruguayens ont été suspendus pour une série de rencontres internationales par la confédération de foot sud-américaine. Ces joueurs, dont l'attaquant de Liverpool, Darwin Nunez, et le milieu de terrain de Tottenham, Rodrigo Bentancur, ont été impliqués dans des incidents qui ont suivi la demi-finale de la Copa America, face à la Colombie.
Le 11 juillet dernier, Colombie et Uruguay s'affrontaient au Bank of America Stadium de Charlotte (est des Etats-Unis). La Colombie l'avait emporté 1-0, validant son billet pour la finale, alors qu'elle avait disputé toute la seconde mi-temps à dix. Après le coup de sifflet final, les esprits s'étaient échauffés en tribune.
Nunez et quelques-uns de ses coéquipiers ont eu une altercation avec des supporteurs colombiens. L'attaquant a asséné plusieurs coups de poing dans l'échauffourée. Les joueurs ont affirmé après les faits qu'ils avaient réagi pour défendre leur famille.
| URGENTE: La CONMEBOL, el organismo que rige el fútbol sudamericano, suspendió a varios jugadores uruguayos tras incidentes ocurridos durante la semifinal de la Copa América contra Colombia.
— Alerta News 24 (@AlertaNews24) August 28, 2024
. Darwin Núñez: 5 partidos + U$S 20.000
. Bentancur: 4 partidos + U$S 16.000
.… pic.twitter.com/sfXzsgMA8N
La confédération de football CONMEBOL a enquêté sur les incidents et a infligé une suspension de cinq rencontres internationales et une amende de 17.000 euros à Darwin Nunez. Bentancur écope d'une interdiction de quatre matchs et d'une amende de 14.000 euros. Mathias Olivera, Ronald Araujo et Josema Gimenez s'en tirent chacun avec trois matchs de suspension et 10.000 euros d'amende.
Ces joueurs manqueront donc la rencontre amicale contre le Guatemala le 1er septembre, et au moins deux matchs qualificatifs pour la Coupe du monde, contre le Paraguay (7 septembre) et le Venezuela (11 septembre).
Pas de sanction supplémentaire dans le camp uruguayen où l'on estimait que les joueurs avaient réagi comme "tout autre être humain" l'aurait fait dans ces conditions, selon les termes du sélectionneur national, Marcelo Bielsa. "Qu'est-ce que vous feriez si vous voyiez votre femme, votre mère ou votre bébé se faire agresser?", a-t-il indiqué.
