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Le match de la 34e et dernière journée de la phase classique de la D1A de football entre l'Union Saint-Gilloise, en tête du classement, et le Beerschot, déjà condamné à la relégation dans l'antichambre, n'a pu aller à son terme par la faute des supporters anversois. Il n'est donc pas exclu que l'Union gagne le match sur tapis vert. La Pro League examinera le cas lundi, a écrit son président Lorin Parys dimanche soir sur Twitter.
L'arbitre Alexandre Boucaut a arrêté le match quand des supporters visiteurs ont lancé des fumigènes sur la pelouse du stade Marien. Certains fans anversois ont même pénétré sur le terrain pour venir invectiver les fans unionistes. M. Boucaut, estimant visiblement que la sécurité des joueurs n'était plus assurée, a décidé d'arrêter définitivement le match.
"Nous avions une passionnante soirée de football et puis vous voyez cela", a écrit le nouveau président de la Pro League sur Twitter. "C'est totalement inacceptable de voir quelques têtes brûlées gâcher le plaisir de tous. De tels actes n'ont pas leur place dans nos stades. J'ai téléphoné aux deux clubs et nous allons examiner le dossier lundi", a ponctué Lorin Parys.
De son côté, le Beerschot a déploré ces débordements, promettant des "sanctions drastiques". "Le club mènera sa propre enquête approfondie pour identifier les auteurs", a écrit le club anversois dans un communiqué. "La direction présente ses excuses à l'Union, à la fédération et à la Pro League pour le comportement d'une frange des supporters. Nous ne laisserons pas une partie des fans menacer le club dans son entièreté."