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L'homme d'affaires américain John Textor, président du RWDM, a été attaqué en justice pour diffamation par le président de la Confédération brésilienne de football (CBF), pour ses propos évoquant de la "corruption" après une défaite de Botafogo, un autre club qu'il possède.
Une source de la CBF a confirmé vendredi à l'AFP qu'une plainte avait été déposée par le président Ednaldo Rodrigues auprès d'un tribunal de Rio de Janeiro et que la Confédération s'était également constituée partie civile.
Le 1er novembre, John Textor a tenu des propos très virulents contre M. Rodrigues après la défaite 4-3 face à Palmeiras. Ses critiques portaient sur l'expulsion du défenseur Adryelson quand Botafogo menait encore 3-1.
"Le monde entier l'a vu, ce n'est pas un carton rouge (...) Cela a changé le cours du jeu. C'est du vol, de la corruption", a-t-il scandé, hors de lui, au micro à la chaîne Première après la rencontre. "Ednaldo, tu peux me coller une amende, mais il faut que tu démissionnes demain matin! Ce championnat est devenu une blague", a-t-il ajouté.
Botafogo, qui était leader avec 13 points d'avance il y a trois mois, à l'issue des matches aller, a vu son avance fondre comme neige au soleil après avoir enchaîné quatre défaites consécutives. Jeudi soir, une semaine après le revers face à Palmeiras, l'équipe a perdu une nouvelle fois sur le score de 4-3, cette fois face à Gremio, qui a renversé la situation grâce à un triplé de la star uruguayenne Luis Suarez en deuxième mi-temps.
John Textor, qui a fait fortune dans les effets spéciaux au cinéma et la création numérique par intelligence artificielle, est à la tête du conglomérat Eagle Football Holdings, qui possède le RWDM, Botafogo, le club anglais de Crystal Palace et le club français de l'Olympique Lyonnais.
