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Anderlecht continue d'enchaîner. Les Bruxellois se sont imposés 3-0 mercredi contre le Cercle, confirmant ainsi leur place de leader de la compétition. Une rencontre globalement maîtrisée, mais où les Mauves ont mis un peu de temps à se mettre en jambe. De quoi faire naître quelques sifflets dans les travées. Ces sifflets étaient au cœur d'un échange dans l'émission Dans le Vestiaire de ce vendredi.
Interrogés sur leur justification, et notamment sur les attentes des fans concernant Brian Riemer, l'entraîneur actuel, nos consultants n'ont pas semblé plus surpris que ça d'entendre des sifflets. "C'est l'entraîneur d'Anderlecht. Il y a parfois des délits de sale gueule, ça arrive, mais le supporter anderlechtois est sans doute le plus difficile", estime par exemple Marc Delire. "Il y a ce fameux ADN, à Anderlecht, on joue avec l'histoire. Il est exigeant mais versatile. Si Anderlecht bat l'Union, est champion, ça va changer très vite", détaille-t-il.
Pour Silvio Proto, qui connaît bien Anderlecht dont il a été le gardien pendant 11 ans, il n'y a aucune surprise. Tout est logique. "C'est normal. Nous, on a déjà été sifflés à 2-0 parce qu'on jouait comme des pieds", a même expliqué l'ancien gardien. Ce à quoi Marc Delire a répondu immédiatement. "A 2-0, tu ne verras jamais un supporter du Standard siffler son équipe", estime notre consultant. "Je trouve que ces dernières années, cela s'est nettement amélioré. Le supporter d'Anderlecht veut un football de qualité avec de la technique, le supporter du Standard veut de l'engagement. L'ADN du Standard, c'est ça, on rentre dedans, on a des flancs qui débordent", répond Silvio Proto.
Pour lui, les fans d'Anderlecht et du Standard ont raison, de chaque côté, d'exprimer leur colère, ou du moins leur mécontentement. "Mais bien sûr qu'ils ont raison, comme c'est normal que les supporters du Standard disent que ce n'est pas normal qu'ils aient une équipe de chèvres. Je peux comprendre, il y a un investisseur qui n'investit rien !", estime le gardien, qui affirme même que ces sifflets peuvent transformer une équipe. "Là, tu te dis, il faut se réveiller les gars !", nous raconte-t-il.
Pour Kevin Sauvage, par contre, siffler comme cela n'a aucun sens. Surtout dans ce contexte. "Ils sont en tête du classement aujourd'hui. Anderlecht, ils étaient où l'année passée, à ce moment-ci de la saison ? Ils savent d'où ils viennent. Votre équipe peut être championne. Cet ADN n'est plus présent aujourd'hui. Quand tu as la chance de jouer le titre, d'être premier, d'avoir ton sort entre les mains, ne vient pas siffler ton équipe", estime le journaliste de Sudinfo.
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