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Battu sur le terrain d'OHL ce week-end, le Standard a montré un pâle visage. Pour les consultants du Vestiaire, cette situation n'est pas inquiétante pour une seule raison : le Standard est tout simplement à sa place dans le milieu de classement.
Auteurs d'un 8 sur 18 en ce début de saison, les joueurs du Standard ne démarrent pas la campagne 2024-2025 de manière dramatique. Elle n'est cependant également pas réjouissante : avec deux défaites à OHL et à Courtrai, les Rouches éprouvent des difficultés face à des équipes historiquement à leur portée.
Dans le Vestiaire, nos consultants se montrent fataliste face à la situation en bord de Meuse. "Banzuzi, 19 ans, remplaçant à OHL, a changé toute la physionomie du match lorsqu'il est entré. Je l'aurais bien mis dans l'autre camp, il n'aurait pas fait tâche, car le Standard n'a même pas un joueur comme ça sur son banc, d'ailleurs Leko l'a dit, ce qui doit sûrement faire plaisir à ses remplaçants", note le journaliste Kévin Sauvage.
Sur sa lancée, Kévin Sauvage assume : pour lui, le Standard est, certes, un grand club historique de notre football belge, mais en 2024, ça n'est plus le cas. "Le Standard n'est plus un grand club, c'est un club qui doit lutter avec des équipes de ce style, comme OHL. Comme Leko l'a dit, ce n'est pas un drame aujourd'hui de perdre contre ce genre d'équipes, car c'est contre elles que le Standard doit se battre. Le Standard ne fait plus partie des grands tout simplement".
La tension monte
Si le début de saison n'est pas catastrophique, les erreurs individuelles plombent les rencontres liégeoises, ce que n'a manqué de faire remarquer Silvio Proto. "Mpolo ne fait pas une bourde sur le but louvaniste, mais il doit faire bien mieux, car l'angle est quasiment fermé. Vu son début de championnat, il aurait pu faire mieux".
Ce qu'a remarqué Marc Delire, aux commentaires de la rencontre et qui l'inquiète quelque peu, c'est que contrairement aux premiers matchs, une tension était palpable durant la rencontre. "Pour la première fois depuis le début de la saison, ça s'engueulait sur le terrain", note-t-il. "Price, j'ai cru qu'il n'allait jamais terminer la rencontre tellement il était énervé et derrière, ce n'est plus du tout l'assurance tout-risque. Le Standard est simplement à sa place. La Ligue des Champions du Standard, ce serait de finir dans la colonne de gauche".