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Alors, stop ou encore ? Les confidences de Pierre Locht sur l'avenir de Domenico Tedesco chez les Diables Rouges

L'équipe du Vestiaire s'est une nouvelle fois intéressée à la situation de Domenico Tedesco. Pierre Locht, membre du conseil d'administration de la fédération, fait le point sur ce dossier brûlant. 

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Domenico Tedesco est toujours le sélectionneur des Diables Rouges. Malgré une Ligue des Nations décevante, le coach allemand est pour le moment maintenu, alors que l'Union belge se réunit doucement pour évoquer sa situation. Pierre Locht, le CEO du Standard, fait partie du conseil d'administration de l'Union belge. Il n'occupe donc pas le même rôle que chez les Rouches et n'a pas les mêmes responsabilités, ni les mêmes pouvoirs. 

Une mission pour Mannaert

Mais il a bien un oeil sur la situation du sélectionneur. Après un Euro 2024 décevant et une Ligue des Nations difficile, Domenico Tedesco semble fragilisé. Mais va-t-il pour autant être remercié ? Rien n'est moins sûr. "Aujourd'hui, il y a un CEO, aujourd'hui, il y a un directeur technique en fonction, Vincent Mannaert, et c'est à eux, maintenant, à faire l'évaluation, à eux de faire le travail, à eux de discuter avec le sélectionneur et à eux de venir vers le conseil d'administration avec leur feedback, leur décision", rappelle d'abord Pierre Locht, qui confirme qu'en tant qu'administrateur, il sera alors tenu au courant et devra valider la décision.

Selon lui, Vincent Mannaert, qui est désormais le nouveau directeur technique de l'Union belge, va en faire un dossier prioritaire. Mais il faut lui laisser du temps. "Le Conseil d'administration a pris grand soin, pour ne pas fausser les choses, de ne pas avoir ce débat-là dans pour le moment. Il faut vraiment laisser à Vincent Mannaert et Peter Bossaert le soin de gérer cela. On va voir les conclusions", a tempéré Pierre Locht.

Reste alors la question de l'obstacle financier. Selon le CEO du Standard, même si licencier Domenico Tedesco peut coûter cher (on parle d'une somme aux alentours des 1,5 million d'euros), il ne faut pas s'y attarder. "Les contenus des contrats, cela doit rester confidentiel", a-t-il d'abord déclaré à ce sujet. "Je pense qu'on connaît l'impact que le sportif a sur le financier, dans un club comme dans une fédération. Je ne pense pas que la considération financière doit être celle qui prime", a-t-il cependant admis. 

 

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