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"Que dieu nous l'épargne": les réseaux sociaux redoutent déjà une finale entre l'Angleterre et la France

L'Angleterre est venue à bout de la Suisse aux tirs au but (5-3) et s'est qualifiée pour les demi-finales de l'Euro 2024 de football, samedi, à Düsseldorf. 

Revivez le match

En direct

Angleterre-Suisse, vu des réseaux sociaux
L'Angleterre se qualifie !

Akanji manque son tir au but, les Anglais ne tremblent pas et se qualifient pour les demi-finales. 

C'est terminé !

On est parti pour les tirs au but 

SHAQIRI !

Le Suisse touche la barre sur un corner direct ! Pickford a eu très chaud 

Les deux équipes n'osent plus se livrer

Fin de la première mi-temps de la prolongation

Plus que 15 minutes avant la séance de tirs au but

La frappe de Rice

L'Anglais tente sa chance de loin, mais Sommer se détend parfaitement

Fin du temps règlementaire

C'est parti pour la prolongation, la troisième de suite

SAKA RÉPOND IMMÉDIATEMENT

Le joueur d'Arsenal enroule du gauche, sa frappe trompe Sommer avec l'aide du poteau. Le match est enfin lancé. 

EMBOLO RÉVEILLE TOUT LE MONDE

Sur un centre de Ndoye, Stones passe un peu à côté et Embolo n'a plus qu'à pousser le ballon au fond des filets. Les Anglais ont 15 minutes pour réagir. 

Les réseaux sociaux perdent patience

Premier tir cadré dans ce match

Freuler parvient à trouver Embolo dans le rectangle anglais, mais la frappe de l'attaquant suisse manque cruellement de puissance. Pickford saisit le ballon. 

 

C'est la fin de la première période

Il ne s'est pas passé grand chose, c'est le moins que l'on puisse dire. 

Faute de main non-sifflée à l'entrée du rectangle

La main était pourtant claire, mais monsieur Orsato a préféré laisser l'avantage

Bellingham régale avec une roulette à la Zidane

Corner "à la belge" pour les anglais

Début de match plutôt calme

Gros début de match de la Suisse

Le match est déjà lancé sur les réseaux sociaux

Bonjour à toutes et à tous

Nous allons vivre ensemble ce troisième quart de finale entre l'Angleterre et la Suisse

L'avant-match

Survivante à l'Euro-2024, l'Angleterre peine à honorer son statut de favorite et à exploiter son puissant potentiel avant d'affronter la Suisse, de nouveau au rendez-vous des quarts de finale samedi (18h00) à Düsseldorf.

"Il est temps pour nous de réaliser où nous sommes et l'ampleur de ce que nous pouvons accomplir, et de le mettre en pratique", a résumé John Stones, le défenseur de Manchester City. Les "Three Lions" ne sont qu'à deux foulées de la finale du 14 juillet, à Berlin, et pourtant ils semblent loin du compte après un premier tour laborieux et un huitième au dénouement heureux contre la Slovaquie (2-1).

L'étiquette de grands favoris qu'ils avaient eux-mêmes assumée avant l'Euro s'est décollée au fil du tournoi, jusqu'à ce premier match-couperet sauvé par un exploit de Jude Bellingham dans le temps additionnel, et remporté par un but de Harry Kane en prolongation. Seuls le phénomène du Real Madrid et l'attaquant du Bayern Munich ont marqué pour les Anglais en Allemagne: quatre buts au total en quatre matches, un bien maigre butin pour une armada supposée redoutable.

A l'inverse, la Suisse a fait parler la poudre avec sept artificiers différents (Shaqiri, Freuler, Ndoye, Duah, Embolo, Aebischer et Vargas) et dégage une cohérence d'ensemble bien plus nette que son futur adversaire. "Ils savent avoir la possession, temporiser, puis d'autres fois jouer plus défensif. Ce qui restait encore un problème, c'était la finition. Mais là, sur cet Euro, ça fonctionne pas mal, avec parfois des buteurs un peu inattendus", observe Laurent Favre, journaliste pour le média suisse Le Temps.

Foden "désolé" pour Southgate

La "Nati" a fait du petit bois de l'Italie (2-0), championne d'Europe sortante, pour atteindre les quarts d'un Euro pour la seconde fois de son histoire, et la seconde fois d'affilée, trois ans après avoir renvoyé à la maison les Bleus de Kylian Mbappé. Cette régularité nouvelle et remarquable pour un pays de moins de 9 millions d'habitants est aussi un legs de Vladimir Petkovic, l'ancien sélectionneur (2014-2021), qui leur "a fait comprendre qu'ils devaient viser plus haut", explique M. Favre.

L'histoire ne plaide pas en faveur des Suisses face aux Anglais, qu'ils n'ont battus qu'une fois sur les vingt-quatre dernières confrontations (2-1 en mai 1981), mais la dynamique actuelle dit autre chose. L'Angleterre de Gareth Southgate, vice-championne d'Europe en titre, apparaît en décalage complet avec les attentes nées au pays. Son jeu manque de fluidité et d'idées, et l'impatience gagne les supporters, dont certains ont pris en grippe le sélectionneur.

"Je suis désolé pour Gareth", a déclaré Phil Foden aux journalistes cette semaine. "Nous (les joueurs) devons être des leaders. Lors des matches, nous aurions pu être un peu plus ensemble et trouver une solution". L'ailier ou meneur offensif de Manchester City, élu meilleur joueur de la saison en Premier League, symbolise le grand écart entre le potentiel anglais et la réalité, bien moins flamboyante qu'attendue.

L'animation et les intentions ont été défaillantes, mais le sélectionneur est resté fidèle à un système et à une équipe-type, résistant aux appels au changement lancés de toute part.
La suspension du défenseur central Marc Guéhi, samedi, devrait toutefois le pousser à modifier ses plans, à en croire la presse britannique. L'idée serait de revenir à une défense à trois, comme lors de la Coupe du monde 2018 (élimination en demi-finales) et au précédent Euro en 2021 (défaite en finale). Ainsi, Foden pourrait retrouver un poste plus central, avec Bellingham à ses côtés et derrière Kane.

La Suisse évolue d'ailleurs dans ce système avec Ricardo Rodriguez, Manuel Akanki et Fabian Schär, une association à près de 270 sélections en cumulé, guidée par l'expérimenté Yann Sommer, gardien de l'Inter Milan. Le vainqueur de ce duel affrontera la Turquie ou les Pays-Bas, le 10 juillet à Dortmund.

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