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Pour le Vestiaire, Domenico Tedesco est le grand responsable de la déroute des Diables: "Il a voulu faire son Guardiola en faisant des tests"

Comment expliquer l'échec des Diables Rouges à l'Euro ? Pour les membres du Vestiaire, la réponse est simple : Domenico Tedesco a raté son tournoi.

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Après la déception vient le temps de l'analyse. Un jour après la défaite des Diables Rouges contre la France, le Vestiaire a tenté de comprendre ce qui n'a pas marché. Pour l'ensemble de nos consultants, la faute principale incombe à une seule personne : le coach, Domenico Tedesco.

"J'ai un sentiment de révolte par rapport à la gestion de cet Euro. Tedesco avait pris le costume de coach de belle manière, et là, je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Il a fait ses dents, tout simplement", note Thomas Chatelle. "En prenant Vercauteren pour l'épauler, j'avais espoir. Dans le premier match, je ne comprends pas pourquoi il ne lui a rien dit quand Tedesco a voulu mettre Carrasco en back gauche. Il a fait des tests, il a fait son Guardiola alors qu'il ne fallait pas le faire. Il ne fallait pas vouloir surprendre tout le monde".

D'accord avec l'avis de Thomas Chatelle, Marc Delire va, quant à lui, un peu plus loin. "Tedesco est LE grand responsable de l'échec. C'est lui le premier domino qui fait tomber tous les autres. Honnêtement, j'adorais Tedesco, maintenant plus du tout. Je me suis fait avoir par Tedesco, comme la fédération, par des beaux discours, de belles théories. Pendant les qualifications, tout allait bien et puis à l'Euro, on ne comprend pas. Hier, j'ai cru retrouver le Tedesco que j'aimais bien, puis il fait rentrer Mangala pour jouer petit bras, et c'était fini".

Pour notre consultant, ces erreurs sont incompréhensibles. "La Slovaquie, on se dit qu'il manquait un peu de chance. La Roumanie, tout va bien et ensuite l'Ukraine, c'est à nouveau mauvais. Comment un type si intelligent puisse faire des erreurs aussi dingues ?", se questionne-t-il.

Pour conclure le tour de table, Silvio Proto affirme être aussi d'accord avec cette analyse, mais pointe également de faux discours. "On nous a répété que c'était une équipe de copains, mais hier on n'a vu que ça ne l'était pas, il n'y avait aucune révolte. On a vu des moutons sur un terrain".

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