Partager:
Les Belges sont passés à côté pour leur entrée en lice à l'Euro, en butant contre une valeureuse Slovaquie. Si la malchance n'a pas aidé nos Diables, d'autres choses n'étaient pas parfaites dans cette presetation, qui restera dans l'histoire comme étant la première défaite de l'ère Tedesco.
La Belgique n'a déjà plus droit à l'erreur. Battus dès son entrée en lice par la Slovaquie, les Diables Rouges sont désormais dos au mur et doivent impérativement battre la Roumanie samedi pour ne pas voir leurs chances de qualification en huitième de finale s'estomper complètement.
Dans le Vestiaire, tout le monde était d'accord sur l'analyse : l'efficacité et le manque de concrétisation ont manqué face aux Slovaques. "On doit continuer à jouer comme on sait jouer. On a de la qualité, de la mentalité, de la confiance. Tout se passera bien", note même Lois Openda au micro d'Emiliano Bonfigli après la rencontre.
Avant la rencontre, beaucoup pointaient la fébrilité défensive de la Belgique. Finalement, c'est en attaque que les Diables ont pêché ce lundi. "Avec un potentiel offensif pareil, on doit au moins marquer deux buts contre cette équipe de Slovaquie", estime Christian Kabasele, invité du Vestiaire ce lundi soir.
Si Silvio Proto manquait le manque de chance dont les Diables ont bénéficié ce lundi, il est cependant plus inquiet pour un autre volet du jeu proposé. "Ce qui m'inquiète, c'est qu'en Belgique, on est toujours dépendant d'une seule personne. Si Romelu joue et marque, l'équipe va bien. Mais s'il a un peu plus de mal, personne ne prend le relais. On l'avait vu en 2022 quand Lukaku en avait raté aussi, on est toujours dépendant de la même personne", analyse-t-il.
"Ensuite, c'est facile de dire que s'il avait mis les occasions, on en parlerait pas, mais je suis convaincu que s'il peut y avoir une autre personne à côté de lui qui peut prendre le relais, cela le soulagerait", conclut-il.