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Euro 2024: ce que vous ne saviez pas à propos de la Slovaquie, premier adversaire des Diables Rouges

Les Diables Rouges lancent leur Euro ce lundi avec une rencontre face à la Slovaquie. Focus sur cet adversaire que les Belges n'ont que très peu croisé. 

Ce n'est que la troisième fois seulement que la Slovaquie atteint la phase finale d'un championnat d'Europe. C'est aussi la troisième de rang. En 2016, les Slovaques ont atteint les huitièmes de finale. À l'Euro 2020, ils se sont arrêtés au premier tour.

Le sélectionneur, Francesco Calzona, a combiné, pendant un moment cette saison, le poste de sélectionneur avec celui d'entraineur de Naples. Une position inhabituelle qui mérite d'être soulignée. Après une saison compliquée, le Napoli a nommé Antonio Conte pour mener son équipe première. 

En qualifications, la Slovaquie s'en est très bien tirée avec sept victoires, un nul et deux défaites, chaque fois contre le Portugal de Roberto Martinez. 

La Belgique et la Slovaquie se sont affrontées à trois reprises, chaque fois en match amical. Bilan : deux partages et une victoire en 2013. 

À noter qu'il y a un "belgicain" dans cette équipe slovaque : Patrik Hrosovsky, qui évolue à Genk.

Une histoire de... café

L'équipe slovaque renferme quelques histoires insolites. L'une d'entre elles concerne Martin Škrtel, ancien joueur de Liverpool et légende de sa sélection avec 104 caps. Le défenseur était surnommé "goaléador" par ses copéquipiers, car... il mettait beaucoup de buts contre son camp à l'entrainement. Une blague qui a duré quelques mois. 

Le sélectionneur, Francesco Calzona a donc fait un passage par le club de Naples et la manière dont il a rejoint le club est plutôt insolite. À l'époque, il occupe un poste d'entraineur d'une équipe de D6 italienne et un job de représentant commercial pour une marque de café. Dans ce cadre, il rencontre Maurizo Sarri, lui-même entraineur de football. Le contact passe bien et trois ans plus tard, Sarri rappelle Calzona pour qu'il l'accompagne à Naples. C'est ainsi qu'il a commencé à prendre de l'expérience... et des contacts. Un certain Marek Hamšík faisait le bonheur du club à ce moment-là. Le Slovaque aurait demandé lui-même à sa fédération d'engager Calzona comme sélectionneur. 

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