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C'est donc terminé pour les Diables Rouges en Ligue des Nations. Notre équipe nationale, troisième de son groupe, devra jouer un double match de barrage en mars pour se maintenir en Ligue A. Mais quel bilan tiré après ces 6 rencontres ? On fait le bilan.
4 points sur 18, 1 petite victoire en 6 rencontres et 4 défaites. Les Diables Rouges sont clairement passés à côté de leur Ligue des Nations et nos experts ne le cachent pas. Mais pour autant, tout n'est pas à jeter. On fait le bilan du parcours de notre équipe nationale dans cette compétition.
Quelques joueurs ont gagné des points
Si de nombreux joueurs ont joué dans cette Ligue des Nations, seuls quelques-uns d'entre eux ont réellement gagné des points. Pour Vincenzo Ciuro, par exemple, Koen Casteels peut clairement garder du positif de cette période. "Globalement, dans cette campagne, il est irréprochable", estime notre journaliste. "Je trouve qu'il a assuré, voilà, dans son style, très sobre, mais très efficace".
Alexandre Braeckman placerait aussi un jeune joueur de Bruges. "Je mettrais Maxim De Cuyper aussi", estime-t-il. "Je trouve qu'il nous offre enfin une petite solution en latéral gauche. C'est celui qu'on a testé qui a le plus de chances de s'installer durablement à très court terme". Mais pour le reste, globalement, le bilan est négatif. Vincezo Ciuro estime d'ailleurs que trop de joueurs ont montré un manque criant de fierté de porter le maillot de l'équipe nationale ces derniers mois.
Trop d'incertitudes
Notamment en défense. Vincenzo Ciuro et Anne Ruwet regrettent par exemple que l'on n'ait toujours pas trouvé de charnière centrale dans la défense. "Aujourd'hui, on sort de cette Ligue des Nations avec quelle certitude en termes de joueurs ?", regrette par exemple notre commentateur. "Derrière, OK, il a installé Faes. OK, Debast a montré de bonnes choses. Mais quelle est notre paire axiale défensive aujourd'hui ? C'est Faes et qui ? C'est Faes et Theate ? C'est Faes et Debast ?", peste-t-il ensuite.
Des joueurs comme Loïs Openda, trop inoffensif face au but, sont cités comme des déceptions. "En fait, on n'a aucune certitude en sortant de cette Ligue des Nations. C'est vrai que si on parle d'un joueur comme Openda, alors certes, il a débloqué son compteur et ça faisait longtemps. Mais on a encore plus d'interrogations concernant sa complémentarité avec Lukaku. On l'a vu complètement absent", regrette par exemple Anne Ruwet.
Le retour des anciens ?
Au terme des échanges, une question s'est posée. Et si les Diables Rouges avaient besoin de l'aide de quelques anciens, des joueurs d'expérience qui n'ont pas été repris ? Deux d'entre eux, même si l'un d'eux a fait son retour contre l'Italie, ont clairement prouvé leur valeur. "C'est le cas des leaders que sont Lukaku et De Bruyne, qui sont des incontournables. Ils élèvent le niveau de l'équipe", estime-t-il d'entrée.
Mais il pointe aussi d'autres pistes à explorer. "Je pense à un Witsel, qui performe quand même toujours avec l'Atlético. Je pense à un Carrasco qui, honnêtement, pourrait encore nous rendre de fiers services. Et peut-être, dans une moindre mesure, un joueur comme Batshuayi", poursuit-il. Alexandre Braeckman aussi pense qu'il ne faut pas trop jeter les jeunes dans le grand bain, sans les encadrer.
"Je pense qu'il faut ce mix d'expérience", a estimé notre journaliste. "On s'est passé de joueurs avec une telle expérience que tu ne peux pas encadrer les jeunes. ils vont partir en roue libre. Il n'y avait pas de 'père' pour aider ces jeunes en disant 'attends, là tu fais n'importe quoi'". "C'est ça, pour moi, c'est une erreur. Mais aujourd'hui, les mecs, ils n'ont plus envie de venir parce qu'ils ne s'identifient pas au projet Tedesco. Et dès lors, quand ils sont là, ils jouent pour leur gueule, je suis désolé. Et quand ils ne sont pas là, forcément, ils ne savent pas aider les jeunes à progresser", conclut Vincenzo Ciuro.
Pour le futur, tous plaident sur un retour de la stabilité à l'Union belge, notamment en profitant de l'arrivée de Vincent Mannaert en tant que Directeur Technique dès le 1er décembre. Sans parler, évidemment, d'un retour d'une équipe compétitive et motivée dès le mois de mars.