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Thomas Meunier est désormais en place à Trabzonspor, en Turquie. Une équipe qu'il a rejointe l'hiver dernier en provenance de Dortmund, le tout avec l'ambition de jouer davantage, s'offrant de meilleures chances de jouer l'Euro 2024 avec les Diables Rouges. Il a d'ailleurs été repris pour les deux prochaines rencontres de l'équipe nationale après un an d'absence en sélection.
Mais ce week-end, il a surtout vécu une situation compliquée. Il était de la partie lors du duel contre Fenerbahçe, qui a viré au chaos lorsque des supporters sont montés sur le terrain pour agresser des joueurs adverses. Michy Batshuayi, par exemple, avait réagi avec un violent coup de pied adressé à un supporter. Des incidents qui ont évidemment marqué le défenseur belge de 32 ans.
Selon lui, tout cela ne devrait jamais se produire. "Dimanche, c’était spécial. C’est exceptionnel, ce qu’il s’est passé contre Fenerbahçe, des membres du club m’ont dit que ça n’avait jamais débordé comme ça. Il y a beaucoup trop de tension, le championnat turc est très passionnel", a d'abord déclaré Meunier. Mais cette passion, c'est aussi un point important pour lui. "C’est quelque chose qui me plaît vraiment", reconnaît-il, au sujet de la passion et non, évidemment, des violences.
Selon lui, c'est d'ailleurs l'élément le plus surprenant pour un joueur qui débarque en Turquie. Il y a une atmosphère particulière autour du football dans ce pays. "Tu joues quelque part, c’est assez hostile, les gens sont très émotifs et souvent à l’extrême, c’est tout ou rien. Si tu gagnes, tu es un dieu, si tu perds, plus personne ne te connaît. C’est ce côté chaud que j’apprécie. Encore plus que latin. Tu sens que tu es là et que tu vis le truc avec eux", analyse le Diable Rouge.
Une passion qui s'avère parfois débordante. Fenerbahçe, outré par les incidents de ce dimanche, envisage désormais de se retirer du championnat national. Signe qu'une ligne a bien été franchie ce soir-là.