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Les deux clubs de Jupiler Pro League, qui l'avaient envisagé dans un premier temps, ne comptent par contre pas mettre leurs joueurs au chômage technique. Anderlecht, Charleroi, Eupen, l'Union, le Club de Bruges, La Gantoise, Malines, le Cercle de Bruges, Ostende et Beveren n'ont pas non plus l'intention d'avoir recours au chômage technique pour leurs joueurs. "Lommel non plus pour l'instant et je pense que Courtrai, OHL et le Beerschot ne le feront pas non plus", selon Stijn Boeykens, le porte-parole de Sporta.
L'Excelsior Virton, pensionnaire de Division 1B, est pour l'instant le seul club belge à avoir demandé le chômage technique pour les joueurs et le staff. "Nous ne savons pas encore quand la mesure entrera en vigueur", dit Stijn Boeykens. "Pour l'instant, elle peut courir jusqu'au 5 avril. D'ici là, tous les entraînements sont suspendus dans les clubs, mais le confinement sera sans doute prolongé". Le championnat ne reprendra pas avant le 1er mai.
2.353,21 € bruts maximum
"En cas de chômage technique, les sportifs sont limités à un salaire égal à 70% du salaire moyen, plafonné à 2.353,21 euros bruts par mois", explique Stijn Boeykens. "Pour les autres employés, tels que les entraîneurs, la limite est placée à 2.754,76 euros par mois. Le montant pour les sportifs est plus bas car ils payent moins de contributions ONSS en Belgique".
Si le chômage technique a été créé pour protéger les travailleurs, cela n'empêche pas les sportifs de s'inquiéter. Sporta a en effet été souvent sollicité ces derniers jours. "A court terme c'est surmontable mais sur cela peut avoir des conséquences sur le long terme. Cela dépend évidemment de la durée de la crise. Dans le football, l'écart entre le salaire et l'allocation est énorme".
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