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C'est l'animateur Loïc Van Impe qui sera aux commandes pour la deuxième saison de "La Meilleure Friterie". Après le succès alléchant de la première saison, il se lancera dans une aventure à travers la Belgique à la recherche de la meilleure friterie !
RTL info : Pouvez-vous vous présenter ?
Loïc Van Impe : Je m'appelle Loïc, j'ai 30 ans. J'aime bien la cuisine, le sport et je suis fier d'être belge.
Comment est venue cette passion pour la cuisine ?
Je suis tombé dedans dès ma naissance, car mes parents se sont rencontrés en cuisine. Mon père était chef et ma mère commis de cuisine. Après avoir quitté le monde de la restauration, ils ont lancé un service traiteur à domicile.
J'ai grandi durant 20 ans dans l'atelier de ma mère. N'ayant pas fréquenté d'école hôtelière, je n'ai pas suivi la méthode classique, mais j'ai été formé par ma mère et c'est là que j'ai appris à aimer ce métier.
Est-ce que vous pouvez présenter le principe de l'émission ?
Le but est simple : nous recherchons la meilleure friterie de Wallonie. Chaque province participe avec un jury local chargé de défendre ses candidats. Un jury de professionnels, experts en frites, va évaluer les points forts et les points faibles. Après une compétition interne entre les provinces, chaque province envoie un finaliste. À travers plusieurs épreuves, nous couronnons la meilleure friterie.
Quel sera votre rôle cette année dans l'émission ?
L'année dernière, j'ai eu l'opportunité d'être ambassadeur pour la province de Namur. Cette année, j'aurai le rôle de fil rouge dans l'émission, supervisant le bon déroulement des événements.
Quels sont les critères pour juger une bonne frite ?
Le plus important, c'est que la frite doit avoir le goût de la pomme de terre. Elle doit être très croustillante à l'extérieur, presque comme une fine plaque de verre, et fondante à l'intérieur.
Avez-vous eu l'opportunité de découvrir des choses l'année passée ?
Ce qui m'a vraiment marqué, c'est de voir certains frituristes utiliser des produits régionaux de grande qualité, mettant en valeur les spécialités locales. Ce métier offre beaucoup plus qu'on ne le pense, et à travers chaque friterie, on ressent la passion pour la frite. En Belgique, la passion pour la frite existe encore, ce n'est pas seulement du surgelé, beaucoup recherchent une frite de qualité.
Êtes-vous un grand mangeur de frites ?
Je n'en mange pas beaucoup parce que je fais beaucoup de sport. Je dirais une fois par mois, mais c'est toujours un plaisir.
Comment préparez-vous les frites ?
Il y a plusieurs façons de faire des frites, mais j'aime particulièrement une recette qui demande beaucoup de temps, mais qui donne vraiment les meilleures frites d'après moi. Tout commence par le choix de pommes de terre de qualité, coupées en grosses ou fines frites. La petite différence, c'est que je vais d'abord pocher les pommes de terre dans de l'eau avec du sel et un peu de vinaigre pour bien les assaisonner et stabiliser la pectine de la pomme de terre, évitant ainsi qu'elles ne se cassent. Après les avoir cuites al dente, je les refroidis sur une plaque avant de les frire une première fois à 140-145 degrés environ, puis de les laisser refroidir à nouveau avant de les frire une seconde fois à 180-190 degrés, selon la coloration désirée.
Pour la graisse, on peut choisir. Moi, j'aime bien utiliser de la graisse de bœuf, mais on peut aussi utiliser de la matière grasse végétale.
Quelle est la meilleure sauce pour accompagner vos frites ?
Pour moi, il y a trois sauces incontournables : une bonne mayonnaise fraîche, la tartare maison de ma maman, et en friterie, la sauce samouraï. J'aime aussi beaucoup une sauce rare, un mélange entre la sauce samouraï, la mayonnaise et une sauce à l'ail, appelée thaïlandaise.
Finalement, les frites sont-elles françaises ou belges ?
C'est très simple, non ? La frite est belge !