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Demain, c'est aux Etats-Unis les célébrations liées à la Thanksgiving. Cette fête traditionnelle américaine est l'occasion de se rassembler en famille et d'exprimer les raisons pour lesquelles on se sent reconnaissant. À l'origine, il s'agissait d'un jour de remerciement pour la récolte et pour l'année écoulée.
C'est pour la duchesse de Sussex le moment idéal de se confier. C'est en tous les cas ce qu'elle explique dans sa tribune publiée ce matin dans le New York Times dans laquelle elle confie avoir souffert d'une fausse couche en juillet dernier.
Justifiant le moment choisi pour la parution de sa tribune, l'épouse du Prince Harry écrit: "Cette année, nous sommes nombreux à atteindre nos points de rupture", écrit Meghan. "Alors, pour Thanksgiving", engageons-nous à demander aux autres: "Ça va?"."
Meghan révèle que si elle a décidé d'écrire cet article sur sa propre perte, c'est pour encourager les autres à en parler: "Perdre un enfant signifie porter un chagrin presque insupportable, vécu par beaucoup mais dont peu de gens parlent."
"Dans la douleur de notre perte, mon mari et moi avons découvert que dans une pièce de 100 femmes, 10 à 20 d'entre elles auraient souffert d'une fausse couche. Pourtant, malgré le caractère commun stupéfiant de cette douleur, la conversation reste taboue, criblée de honte (injustifiée) et perpétuant un cycle de deuil solitaire."
Suite à la parution de cette tribune, le Daily Mail faisait "remarquer que les détails intimes partagés dans l'article sont en contradiction frappante avec la politique habituelle des hauts dirigeants de la famille royale britannique, qui ne révèlent presque rien sur leur vie personnelle."
La grand-mère de Harry, la reine, n'a jamais parlé de sa vie privée dans une interview aux médias au cours de son règne de 68 ans.