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Les élèves francophones ont deux semaines de vacances dites "de détente" en ce mois de février, alors que les néerlandophones n’en ont qu’une. Quels sont les impacts sur le tourisme belge ? Michael Menten y répond en direct de Durbuy.
C’est une grande première dans les écoles de la fédération Wallonie-Bruxelles : les élèves ont deux semaines de congés grâce à la réforme des calendriers scolaires. Sept jours de vacances en plus, mais avec quelles conséquences sur le tourisme belge ? "Pour l’instant, cette semaine supplémentaire de vacances ne veut pas dire plus de réservations pour le secteur hôtelier", explique notre journaliste sur place.
"Les gîtes de la région enregistrent même une diminution de 20% du taux de fréquentation, et ce pour deux raisons : ce n’est pas parce que les francophones ont deux fois plus de vacances à Carnaval qu’ils partent deux fois plus. Les réservations sont en réalité étalées. Et puis, parce que les Belges ont peut-être décidé de profiter de ces deux semaines pour partir un peu plus loin, au soleil ou au ski", ajoute-t-il.
Malgré cette diminution du nombre de visiteurs, les professionnels du secteur touristique relativisent. "Selon eux, si les Belges partent davantage à l’étranger pour le moment, c’est pour pouvoir rester en Belgique pendant l’été, lorsque les prix ailleurs auront augmenté", conclu notre correspondant.