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C’est l’un des épisodes dont les tabloids britanniques ont fait leurs choux gras : le père de Meghan, Thomas Markle, persona non grata au mariage de sa fille. Dans le documentaire Netflix, l’épouse du prince raconte comment elle a appris la nouvelle sur TMZ. A l’époque, elle découvre que son père a accepté de poser pour des photographes, se mettant en scène en train de se préparer pour le grand mariage, au Mexique où il réside. Dans la foulée, les informations fuitent dans la presse, qui affirme très vite qu’en conséquence, Thomas ne sera pas convié au mariage.
Meghan affirme qu’elle n’a jamais fermé la porte à son père : dès l’incident, elle lui a proposé d’anticiper son départ pour Londres, histoire de fuir les paparazzi. Ce que son père a refusé. Les jours suivants, elle tente de le joindre à plusieurs reprises, en vain. Elle apprend alors qu’il est hospitalisé pour des problèmes cardiaques.
Meghan, inquiète, tente toujours de contacter son père. Elle finit par recevoir des SMS cinglants, mais elle est persuadée qu’il n’en est pas l’auteur, et que son téléphone a été piraté. "On reconnaît quelqu’un à son écriture. Mon père a l’habitude d’utiliser beaucoup de smileys et de points d’exclamation (ce qui n’était pas le cas ici). Dans le SMS, il était écrit 'Meghan', alors que mon père m’appelle toujours Meg".
Alors qui a pu pirater le téléphone du père de Meghan ? Aucun nom n’est cité, mais la duchesse ne cache pas les liens tendus qui existent entre sa demi-sœur et elle. Samantha Markle n’a eu de cesse de l’attaquer dans les médias dès que la relation entre Harry et Meghan est devenue publique.
Reste que cela coupera court à toute relation entre Meghan et son père, ce que regrette le prince Harry dans le documentaire : "Je me dis que, quelque part, c’est de ma faute. Si elle ne m’avait pas rencontré, elle n’aurait pas perdu son père".
Au fil des interviews, le prince Harry tacle la monarchie britannique, le poids de la fonction et les obligations qui en découlent. "J’ai été témoin des souffrances des femmes qui épousaient les hommes de ma famille ". Il explique comment il s’est efforcé de protéger Meghan, conscient que ses petites amies précédentes n’ont pas réussi à supporter cette pression inhérente au statut de prince de Harry. "J’étais terrifié de perdre Meghan à cause des médias".
Il évoque par ailleurs un accord tacite qui existerait entre une partie des médias britanniques, appelés le « Royal Rota », et la famille royale : "Les tabloïds veulent contrôler notre famille" affirme-t-il.
L’exception faite de ce récit inédit, aucune grande révélation à ce stade dans le documentaire qui fait trembler la monarchie. Le couple émet des critiques envers l’institution, mais jamais contre des membres clairement identifiés de la famille royale.
Il laisse entendre une fois de plus que Meghan est la cible de racisme, sans toutefois le formuler clairement. Une large partie de l’épisode 3 revient sur le passé esclavagiste du Royaume-Uni, ce qui laisse entendre qu’aujourd'hui encore, la famille royale aurait des a priori à l’encontre de Meghan.