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Du haut de ses 19 ans, Amalia des Pays-Bas expérimente malheureusement déjà la dure réalité du body shaming, une pratique qui vise à humilier une personne en raison de son physique. C’est le magazine argentin Caras qui lui a lancé la première pierre en qualifiant la Princesse de "plus size".
Le journal s’est focalisé sur la corpulence de la jeune femme en titrant "La fille aînée de Máxima montre fièrement son look “grande taille”". On peut lire, toujours sur la couverture du magazine : "L’héritière du trône des Pays-Bas victime de harcèlement affronte les critiques avec force et avec le soutien de ses parents. Une princesse qui vit sa puberté sans tabous et défend sa silhouette de “vraie femme”".
Cette couverture médiatique, considérée comme promouvant des idées grossophobes, a eu l’effet d’une véritable bombe médiatique. Le débat a même fait l’objet de chroniques à la télévision et à la radio. Nos confrères de Teleshow ont interrogé une militante féministe qui met en cause le magazine Caras : "N’est-ce pas intimidant de pointer le corps d’une adolescente sur la couverture d’un magazine et de dire qu’ “elle est hors norme” parce que c’est une “grande taille” ? Pourquoi, parce qu’elle n’est pas une princesse élancée ?".
Héctor Maugeri, le rédacteur en chef adjoint de Caras, défend quant à lui son choix, expliquant que la Princesse avait été sélectionnée pour montrer aux filles qui sont victimes d'intimidations qu’elles ne doivent pas avoir honte de leur corps. Face à l'ampleur de la polémique, la directrice du magazine, Liliana Castano, a finalement présenté ses excuses. Elle ajoute que la "controverse provoquée par la publication n’était pas désirée".