Les protagonistes ont pris quelques rides, le film pas une: le froid piquant de Val d'Isère a bien conservé l'humour des Bronzés, réunis samedi dans la station savoyarde pour les 40 ans de l'aventure à ski. Pour l'occasion, les acteurs Thierry Lhermitte, Marie-Anne Chazel, Gérard Jugnot et Bruno Moynot, le producteur Yves Rousset-Rouard et le réalisateur Patrice Leconte sont revenus sur les lieux du tournage de cette comédie devenue culte pour le cinéma français.
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Seul Gérard Jugnot a profité du grand beau temps pour skier un peu et effectuer son petit "pèlerinage". "Ça a changé quand même, enfin la neige n'a pas changé", a-t-il plaisanté. "On a revu des endroits où on avait tourné, ça c'est rigolo", a ajouté Gérard alias Bernard, pour qui "c'est un truc de fou ce film, on pensait pas que 40 ans plus tard, on en entendrait parler".
"Il n'y a pas de recette, c'est un mélange, il y a un côté permanent des vacances au ski, les personnages inventés, le rire qui tient le choc, la question est sans réponse", a estimé Marie-Anne Chazel, Gigi dans le film.
Une cuvée spéciale 40 ans
Les acteurs ont retrouvé leur public en fin d'après-midi sur l'avenue Olympique. Ils ont commenté certaines scènes et répliques mythiques, diffusées devant eux sur grand écran, avant de se voir apporter un gâteau spécialement réalisé par le meilleur ouvrier de France pâtissier, Patrick Chevallot, de Val d'Isère.
Les acteurs ont également reçu leur poids en cuvée spéciale "40e anniversaire les bronzés font du ski" par le producteur Yves Rousset-Rouard, aujourd'hui vigneron. Après une séance de dédicace du livre "Les Bronzés, la véritable histoire" d'Alexandre Raveleau, l'équipe du film a partagé une fondue savoyarde.
Des répliques mythiques
Dans la station, des petits panneaux reprenant des répliques ont été installés aux endroits-clé du film, comme le télésiège Bellevarde Express avec "Quand te reverrais-je ? Pays merveilleux !", quand le personnage de Michel Blanc se retrouve coincé, ou au restaurant la Grande Ourse pour "Ils ne tomberont pas plus bas", lorsque le personnage de Bernard fait tomber tous les skis apposés contre le porte-skis.
"On ne pouvait pas imaginer que des enfants qui n'étaient même pas au stade de l'échographie connaîtraient des dialogues par coeur", a résumé Patrice Leconte, encore tout esbaudi de la destinée de ce film.
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