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L’histoire est aussi étrange que fascinante : Alain Delon, décédé le 18 août 2024, a été inhumé non seulement avec ses 35 chiens, mais également avec un invité un peu plus inattendu… son chat congelé, Poupouss.
Connu pour son amour des chiens, Alain Delon était également un grand passionné de chats. Parmi eux, Poupouss, un chat à trois pattes qu’il avait sauvé de justesse d’une euthanasie après un accident de voiture. "Ce chat s’était fait percuter par une voiture, sa patte était presque arrachée", racontait Alain Delon dans un entretien. Déterminé à le sauver, il avait affrété un hélicoptère pour transporter l’animal chez un vétérinaire parisien, qui avait finalement dû l’amputer.
Lorsque Poupouss décède des années plus tard, l’acteur ne se résout pas à lui dire adieu. Il décide alors de congeler sa dépouille, nourrissant un projet encore plus incroyable : être enterré avec lui après sa propre mort. Son ancien garde du corps, Daniel Broussin, a confirmé dans les colonnes du Parisien, que cette étrange demande avait bien été exécutée lors de la cérémonie, le 24 août, dans la propriété d’Alain Delon à Douchy, dans le Loiret.
Un lien hors du commun
La relation de l'acteur avec Poupouss ne s’arrête pas là. Dans son livre "De la race des seigneurs", Alain-Fabien Delon, le fils de l’acteur, se souvient de l’étrange découverte qu’il a faite un jour chez son père : "Je cherchais une bouteille d’alcool et je suis tombé nez à nez avec le chat mort, dans le congélateur".
Alain Delon n’en était pas à sa première déclaration d’amour inhabituelle envers ses animaux. En 2018, il avait confié à Paris Match qu’il espérait partir avec son berger malinois, Loubo, son "chien de fin de vie". Heureusement, ce dernier a été sauvé par Rosalie van Breemen, l’ex-compagne de Delon, qui s’occupe désormais de lui.
Derrière cette anecdote singulière, se cache un portrait plus nuancé de l’acteur. Daniel Broussin, qui a été à ses côtés pendant 24 ans, décrit un homme colérique, parfois paranoïaque, mais aussi d’une grande tendresse envers ses proches et ses animaux. "Il ne supportait plus le monde actuel", confie son ancien garde du corps. "Sa vie, c’était avant. Là, au moins, il n’y aura plus personne pour l’emmerder".