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À Paris, Demi Moore déplore le puritanisme américain et brise les clichés hollywoodiens: "Les Américains sont vraiment très coincés "

L'actrice Demi Moore s'est exprimée sans détour sur la société américaine à l'occasion de l'avant-première parisienne de "The Substance". Ce film d'horreur, signé par la réalisatrice Coralie Fargeat, explore les pressions liées à la beauté et la jeunesse.

Demi Moore a profité de l'avant-première de son dernier film, "The Substance", pour partager sa vision de la culture américaine et de ses tabous. À la Cinémathèque française, l'actrice n'a pas mâché ses mots : "Les Américains sont vraiment très coincés !", a-t-elle affirmé.

Selon la star de Ghost, ce comportement serait profondément ancré dans l’histoire des États-Unis : "L'Amérique est bâtie sur le puritanisme", a-t-elle ajouté, déplorant que la sexualité reste "un tabou" dans son pays d'origine. "Il y a beaucoup de peur autour du corps en Amérique, ce que je n'ai jamais compris", a-t-elle poursuivi.

Un rôle en rupture avec Hollywood

À 61 ans, Demi Moore s’affranchit des clichés de l’industrie cinématographique dans ce film, un projet audacieux de Coralie Fargeat, qui pourrait même lui valoir une nomination aux Oscars, selon certaines critiques américaines. Moore y incarne une ancienne vedette du fitness, luttant contre la pression sociale qui pousse les femmes à vieillir tout en paraissant jeunes. Pour l'actrice, le film aborde directement la réalité difficile des actrices vieillissantes à Hollywood et "la dureté que [les femmes] s'infligent à elles-mêmes" face à ces injonctions.

"Je voudrais que le cinéma arrête de prendre les femmes pour des objets", a-t-elle déclaré avec conviction, dénonçant des représentations qu'elle juge dépassées et stéréotypées.

Une complicité avec le public français

Présenté à Cannes et tourné en France, The Substance a permis à Demi Moore de se rapprocher du public français. Elle a même partagé un clin d'œil amusant en mentionnant son chien, devenu une petite star des photographes. "Il s'appelle Pilaf la petite souris, il pèse 700 grammes et se transporte facilement !", a-t-elle plaisanté, ajoutant que son animal de compagnie "est venu 17 fois à Paris", où il se sentirait "plus à l’aise en français" qu’elle-même.

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