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Le procureur et auteur suisse Nicolas Feuz signe son 18ᵉ roman, "Les Extradées", une intrigue captivante qui nous plonge dans une prison pour femmes. À travers cette fiction, il met en lumière des thématiques actuelles comme le harcèlement sur les réseaux sociaux et la marginalisation des femmes.
Connu pour ses romans policiers à succès, Nicolas Feuz explore un nouveau territoire littéraire avec "Les Extradées", son tout premier huis clos, qui trouve ses racines dans une histoire vraie. L’essentiel de l’action se déroule dans la prison de Lonay, un établissement inspiré de la véritable prison suisse pour femmes. "C'est mon 18ᵉ roman, mais c'est vrai que je n'avais jamais fait de huis clos auparavant et j'avais envie de faire un vrai huis clos entre quatre murs. Il n'y a rien de tel qu'une prison pour ça", confie l’auteur.
Avec une carrière de procureur en parallèle de son activité d'écriture, Nicolas Feuz jongle entre réalisme et fiction, tirant son inspiration du monde judiciaire tout en préservant le caractère cinématographique propre au genre policier. "La prison de Lonay existe vraiment en Suisse, mais je l'ai un peu transformé en prison mexicaine, pour les besoins du roman", explique l’auteur.
L’intrigue, centrée sur la disparition mystérieuse d’une adolescente après le suicide de son amie harcelée, se double d’une plongée dans le quotidien des détenues.
Au-delà de l'intrigue captivante, le roman "Les Extradées" aborde des thématiques contemporaines telles que le harcèlement, un thème central dans le roman, mais l'auteur explore aussi la marginalisation des femmes qui, après avoir commis des actes graves, sont mises au ban de la société. "Je n'aime pas le manichéisme. Dans le cadre de mon travail, tout le monde n'est ni tout blanc ni tout noir. Et j'aime bien qu'on comprenne finalement ce qui peut amener une personne à commettre des atrocités", ajoute l'auteur.