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Depuis la disparition d'Alain Delon en août dernier, l’émotion a traversé les frontières, déclenchant une vague d’hommages en France et dans le monde entier. Pour la première fois, Anthony Delon revient sur ce moment bouleversant et partage sa vision de l’avenir de la célèbre propriété familiale de Douchy, lieu central dans le cœur des fans du légendaire acteur.
Le 18 août, la France apprenaient avec tristesse la perte d'une icône du cinéma, Alain Delon. Une nouvelle qui a résonné bien au-delà de l’Hexagone. Pour Anthony Delon, l’afflux de fans devant les grilles de Douchy, venus y déposer des fleurs et des messages, a été une source d’émotion intense. "La présence de ces gens à Douchy, c'était quelque chose de très émouvant", confie-t-il à Stéphane Boudsocq. Il explique : "Après sa disparition, au niveau international, il y a eu comme une déflagration. Tout d’un coup, ils se sont dit : on a perdu Delon".
Les images de ce rassemblement populaire et spontané ont marqué les esprits. Si la cérémonie s’est voulue intime comme l'a voulu Alain Delon, le soutien mondial n'en a pas été moins fort, rendant hommage à une figure inoubliable du cinéma français.
Vers une réconciliation familiale ?
La perte d'Alain Delon semble avoir temporairement rapproché les trois enfants de l’acteur, malgré des relations souvent tendues, notamment entre sa fille Anouchka et ses frères Anthony et Alain-Fabien. Les trois enfants se sont retrouvés à Douchy pour partager ce moment de recueillement.
Interrogé sur une possible réconciliation familiale durable, Anthony Delon reste prudent : "Un deuil, ça prend du temps. Les choses se mettent en place. Il y a des hauts, il y a des bas. Naturellement, ce n'est jamais facile". En ce qui le concerne, il affirme ressentir désormais pleinement le poids de l'absence : "Aujourd'hui, je suis orphelin, je n'ai plus personne".
Que deviendra Douchy ?
Douchy, la résidence d’Alain Delon, pourrait-elle un jour ouvrir ses portes au public ? Une question qui intrigue les admirateurs de l’acteur. Anthony Delon confie qu’un musée en mémoire de son père ne serait pas pour lui déplaire : "Je pense, que ça lui ferait plaisir", confie-t-il. Il envisage déjà ce projet, bien que les obstacles logistiques soient nombreux : "Il y a 55 hectares, mais on peut découper, on peut faire des choses", ajoute-t-il. "Moi, j’aimerais que cette maison continue à vivre d’une manière ou d’une autre".
Ce projet fait écho à des initiatives semblables, comme la Maison Gainsbourg ou celle de Jean Gabin. Pour Anthony, une ouverture de Douchy permettrait de préserver l’âme de cet endroit et d’en faire un lieu de mémoire vivant pour tous ceux qui ont admiré Alain Delon.