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Gérard Jugnot était invité dans Sept à huit ce dimanche 15 novembre. L’acteur s'est confié à la journaliste Audrey Crespo-Mara. Il a parlé à cœur ouvert de son père qui ne croyait pas en lui.
"Mon père était un peu inquiet. Il voyait les choses un petit peu en noir. Et lui, il n'avait malheureusement pas ce que j'ai trouvé, c'est-à-dire un sens de la dérision et de transformer cette noirceur en plaisir. Quand j'étais petit, mon père, c'était un dieu. Après, je me suis aperçu qu'on ne se comprenait pas sur certaines choses", a expliqué l’homme de 69 ans dans Sept à Huit et dont les propos ont été relayés par Télé 7 jours.
"J'ai manqué de rien, petit. Il y avait de l'amour, de la tendresse. On mangeait. Ils m'ont appris la gourmandise et le cholestérol et j'aurais préféré qu'il me fasse découvrir Buster Keaton et Mozart. Mais ce n'est pas grave, parce que je l'ai découvert par moi-même après", a poursuivi la star. "T'emballe pas, tu finiras clochard", lui a lâché son père au début de sa carrière. "Son grand mot, c'était 't'emballe pas', alors j'ai décidé de m'emballer. Mais c'est ça qui a sans doute joué dans mon caractère, du côté pessimisme-protection", a dit l’acteur.
Ce dernier a tenté de parler à son père à travers plusieurs films. "Je les ai faits aussi pour leur montrer que je pouvais vivre de ce métier, avoir du succès. C'était important pour eux", a expliqué le comédien.
De son vivant, son père n’a jamais exprimé de fierté pour son fils. Mais à son décès, Gérard Jugnot a trouvé de nombreuses coupures de presse sur sa carrière de comédien. "Il enregistrait même des passages chez Drucker. Bien sûr, c'est touchant, c'est émouvant", a-t-il raconté.
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