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Atteinte d'endométriose, Lorie a souhaité faire congeler ses ovocytes au cas où sa maladie entrainait sa stérilité. Sur le plateau de l'émission "Ça ne sortira pas d'ici", elle a d'abord dénoncé le fait qu'en France, les femmes ne puissent faire cette démarche. "J'ai eu un rendez-vous la ministre de la Santé et on en a longuement parlé parce que je trouve ça inadmissible qu'en France aujourd'hui, en 2019, une femme ne puisse pas aller congeler ses ovocytes."
"Les médecins qui me suivaient m'avaient dit: écoute, tu es malade, tu n'es plus toute jeune, ça serait peut-être bien de faire ça. J'ai dit: ok super, go, on y va ! Vous m'opérez demain." Mais les médecins de la chanteuse et comédienne lui ont expliqué qu'elle ne pouvait pas faire cela en France.
"Pas assez atteinte"
"Comme on m'a déjà opérée plusieurs fois, on m'a coupé des bouts du tube digestif, coupé des bouts d'utérus, j'ai encore des nodules au niveau du diaphragme. Mais je n'étais pas assez atteinte parce que ça n'avait pas touché les ovaires. Ils m'ont dit que la meilleure solution, c'était d'aller en Espagne. Donc j'ai été voir sur internet, mais on trouve 40.000 cliniques, on ne sait pas où aller, on ne sait pas quoi faire. On m'a conseillé une clinique et je suis allée là-bas. C'est assez prenant parce que c'est quand même des piqûres d'hormones quotidiennes pendant 12 jours, on a des examens à faire, des prises de sang, des échos qu'on doit faire tous les deux-trois jours et qu'on doit envoyer à la clinique. Quand la clinique nous dit "ok, c'est maintenant", on a 24h pour aller en Espagne et aller se faire opérer."
Sur le plateau de France 2, la chanteuse a donc aussi dénoncé l'inaccessibilité de cette pratique pour certaines femmes. "Il faut pouvoir partir de chez soi, si on a une famille, des enfants, ce n'est pas forcément pratique, son boulot, et puis ça coûte cher aussi. Ce n'est pas donné à tout le monde et je trouve que c'est une injustice."