Partager:
Il s'agit là d'une sordide affaire de viol collectif diffusé sur le réseau social Snapchat en province de Liège. Les faits se sont produits à Chaudfontaine dans la nuit du 30 au 31 mars. La victime de ce viol est une jeune fille âgée entre 15 et 16 ans. Elle a été agressée au total par 7 jeunes.
Le faits ont été filmées par un des violeurs présents. De courts extraits ont ensuite été diffusés via Snapchat. Mais elles ont ensuite été partagées à plus large échelle, notamment sur le compte d'un jeune, qui souhaitait "faire le buzz", rapporte Sud Presse. Elles ont ainsi circulé du côté de Droixhe et Saint-Léonard.
La jeune victime a été droguée par ses agresseurs
Les extraits sont courts, vu le format de vidéos demandé par le réseau social. Mais ils sont suffisamment explicites. La jeune fille est dénudée, totalement inerte, probablement sous influence de GHB, appelé aussi drogue du viol. Ses agresseurs, facilement identifiables sur les vidéos, s'amusent autour de la jeune victime. Ils placent des coussins sous son bassin, pour qu'elle ne bouge pas. Ils en rigolent et s'encouragent.
S'il ne s'agit là que de brefs extraits, mais la police judiciaire fédérale de Liège a pu mettre la main sur la vidéo complète des faits, qui ont duré plusieurs heures. C'est grâce à cette enquête qu'elle a pu rapidement remonter jusqu'aux auteurs, étant donné qu'ils étaient à visage totalement découvert sur les vidéos. Ils n'ont pas pu nier les faits.
Les deux majeurs ont été placés sous mandat d'arrêt
Tous les suspects, au total sept personnes, des mineurs d'âge (de 13 à 17 ans) et deux jeunes adultes (18 ans) ont été interpellés cette semaine. Catherine Collignon premier substitut du procureur du Roi de Liège était au micro de notre journaliste Mathieu Langer pour RTL INFO: "Les auteurs ont été arrêtés mardi et jeudi. Cinq mineurs et deux majeurs. Les cinq mineurs ont été placés en IPPJ fermé. Les deux majeurs ont été placés sous mandat d'arrêt par le juge d'instruction". Ces deux jeunes adultes ont été inculpés de viol. "La victime a porté plainte suite aux faits. Des faits graves contre sa personne", précise Catherine Collignon.
Plusieurs poursuites judiciaires
Les adultes risquent une lourde peine d'emprisonnement. Ils pourraient rester en prison 15 à 20 ans, puisque la jeune fille a moins de 16 ans. Dans les faits, cependant, les sanctions sont moindres. Ils devront par contre également répondre de l'empoisonnement de leur victime, étant donné qu'elle était sous l'emprise de GHB.
Ceux qui ont diffusé les images ne sont pas non plus à l'abri de poursuites. Ils ont partagé des images d'un viol d'une mineure, et donc d'images à caractère pédopornographique.