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Un curieux balai de dépanneuses a eu lieu ce matin rue de Loverval à Couillet. Dans la nuit, plusieurs voitures ont été vandalisées dans toute la rue, ainsi que sur la place de la Queue. Nathalie, une habitante, nous a prévenus via le bouton orange Alertez-Nous. Elle devait conduire sa fille au stage d'été ce matin, mais avec deux pneus crevés, sa journée n'a pas commencé comme elle l'espérait. "Manifestement, ça s'est passé la nuit", nous raconte-t-elle. "Et ce matin, on a tous constaté les dégâts sur nos voitures. On voyait les coups de couteau."
On a appelé les dépanneuses, c'était carnavalesque
Au total, les pneus d'une trentaine de véhicules ont été crevés, nous précise la police de Charleroi. Les dépanneuses sont intervenues pour amener les voitures tout droit vers le garagiste situé plus loin dans le quartier. "On a tous dû faire les démarches ce matin", poursuit Nathalie, qui revenait justement de chez le garagiste. "Absolument tout le monde, de la petite voiture à la plus grosse. On a appelé les dépanneuses, c'était carnavalesque, elles faisaient quasi toute la rue."
De nombreux voisins de Nathalie sont aussi des personnes isolées et âgées, selon elle. "Ce n'est pas chouette pour eux. Et puis, on est en fin de mois, c'est affligeant. J'en ai eu pour une centaine d'euros pour des pneus d'occasion, je n'aurais pas su en prendre des neufs."
Aucun suspect interpelé
Quant aux circonstances de ce vandalisme à la chaîne, elles sont difficiles à identifier. "La police de Charleroi a été appelée vers 3h45 du matin par un riverain qui a signalé que des personnes dégradaient des véhicules", détaille le porte-parole de la police. "Les policiers sont arrivés sur place et n'ont pas pu intercepter de vandales, mais ont constaté que plusieurs voitures avaient été dégradées."
Selon la police, ce genre de fait n'était jamais arrivé à cet endroit de Couillet. La police précise qu'une enquête permettra peut-être d'identifier les auteurs. Pour Nathalie, il pourrait s'agir d'une bande organisée mal intentionnée. "Je ne sais même pas si j'oserais garer ma voiture encore sur la place", conclut-elle.