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Ce jeudi matin, la police n'a toujours pas arrêté Jurgen Conings : la traque se poursuit. La police et l'armée sont toujours largement déployées au parc national de la Haute Campine. Jürgen Conings figure sur la liste des terroristes de l'Ocam, l'organisme chargé de l'analyse de la menace terroriste, en raison de ses sympathies d'extrême droite. Selon plusieurs médias, le quadragénaire n'est pas rentré chez lui lundi soir et sa partenaire a ensuite donné l'alarme. La police et la justice ont immédiatement pris l'affaire très au sérieux, l'homme ayant laissé derrière lui une lettre d'adieu. "Dans la lettre, il menace d'attentat les structures de l'État et plusieurs personnes", a indiqué Eric Van Duyse, porte-parole du parquet fédéral.
La compagne du militaire en fuite, Gwendy, se dit désemparée. Interrogée par nos confrères de la chaîne flamande VTM, elle se confie. La femme dit n'avoir détecté aucun signal alarmant. "Je suis un peu désemparée et ne sais pas vraiment ce qui l'a poussé à créer cette situation", assure-t-elle. "Parce que le week-end, nous avons passé un moment très agréable et confortable. Nous étions heureux d'avoir enfin pu prendre un verre sur la terrasse et profiter de l'ouverture de l’Horeca."
En couple depuis 7 ans avec le militaire, elle ne reconnait pas le portrait que l'on fait de lui dans la presse. "Il n'y avait aucun problème pour moi, pour ma sœur, pour ma famille. À nos yeux, tout était très normal, comme d'habitude. Je lis maintenant des déclarations très fortes dans les journaux qui m'inquiètent beaucoup. Le portrait qu’on fait de lui, comment il est... J'ose affirmer et dire que ça ne correspond pas à la personne que nous connaissons. Il a été un partenaire très aimant pour moi. Il était toujours prêt à aider ses amis et sa famille."
Gwendy en est convaincue : son compagnon est toujours en vie à l'heure actuelle.
Rappel des faits
Un avis de recherche a été émis à l'encontre de Jürgen Conings, recherché depuis mardi après-midi après avoir proféré des menaces à l'encontre du virologue Marc Van Ranst. Ce militaire de 46 ans figure sur la liste des terroristes et extrémistes de l'Ocam, l'organisme chargé de l'analyse de la menace terroriste, en raison de ses sympathies d'extrême droite.
Lourdement armé, ce soldat fait toujours l'objet d'une chasse à l'homme. Sa voiture a été retrouvée sans plaque, près d’un bois de la localité de Dilsen (province du Limbourg), où il réside. Des armes ont aussi été retrouvées. Dans une lettre d’adieu, Jürgen Conings menaçait "d’attaquer le régime et les virologues".