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A bord de son véhicule de fonction, un garde forestier est retourné sur les lieux du délit. Au beau milieu de la Forêt de Soignes, le butin est toujours là. Quatre troncs de hêtres prêts à être volés vendredi dernier à l’aube. La valeur marchande: 5.000 euros.
"Nous avons constaté qu'il y avait un camion et la police a emmené les deux suspects au commissariat à Watermael-Boitsfort", raconte le garde forestier Bart Swerts.
Deux voleurs, deux Limbourgeois "pris la main dans le bois", c’est une première. Bruxelles-Environnement avait des soupçons depuis de nombreuses années, mais il n’avait jamais réussi à prouver qu’un exploitant volait directement le bois abattu par d’autres collègues.
"Ce n'est pas simple à vendre. Il faut vraiment être introduit dans la filière bois et avoir ses relations au sein des industries de transformation", explique Stéphane Vanwijnsberghe, un ingénieur directeur à Bruxelles-Environnement.
Chaque année, des arbres sont abattus dans la Fôret de Soignes. Ils sont choisis, marqués et vendus aux enchères. Une matière première principalement envoyée en Chine qui revient souvent chez nous en meuble ou en panneau prêt à l'utilisation.