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Il ne restait plus rien (ou presque) de son appartement parisien. En 2017, Eric (prénom d'emprunt) loue son appartement via Airbnb. Le but: profiter de son absence à Paris pour se faire un peu d'argent. Mais rien ne s'est passé comme prévu, comme le dévoilent nos confrères de France 2.
"Je l'avais loué du 26 au 29 août. J'ai été appelé dans la nuit du 28 au 29 août par la voisine. Elle m'a appelé en urgence car elle avait entendu des bruits de destruction. je suis venu en catastrophe et j'ai découvert l'appartement totalement ravagé. Les murs, le sol, le plafond, le mobilier. Tout était cassé. La télé était écrasée sur le lit, les meubles étaient renversés. Rien n'avait été épargné", témoigne-t-il.
Sur place, il découvre que tous ses biens ont été sauvagement détruits. En plus de cela, l'appartement a été complètement souillé. Des traces de sang et des sous-vêtements jonchent le lit et le sol. Durant ce week-end, l'appartement a en fait été transformé en une sorte de maison de prostitution. Eric peine à croire ce qui lui arrive. "On ose toucher à rien. On a envie de se désinfecter dès qu'on sort de l'appartement", souffle-t-il au micro de France 2.
Une longue bataille judiciaire
A cette époque, le Parisien ne perd pas de temps et contacte Airbnb pour demander réparation. Mais là encore, il va vite déchanter. Le site écrit: "la garantie d’hôte d’Airbnb offre une protection gratuite à hauteur de 800.000 euros de dommages matériels pour chaque réservation". Mais dans les faits, tout est plus compliqué. "Il y a une montagne de documents, des délais compliqués et l’absence d’interlocuteurs pertinents", déplore le Parisien dans l'interview donnée à nos confrères.
S'en suit alors une longue bataille judiciaire qui est toujours en cours. Les deux parties ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le dédommagement financier. 90.000 euros de travaux ont été nécessaires pour remettre l'appartement en état.