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L’été est propice à l’observation de la nature. Sur vos balcons, dans vos jardins, et même à l’intérieur de vos maisons, vous remarquez diverses espèces, et vous nous soumettez vos photos. Avec nos spécialistes, nous les identifions, et vous faisons découvrir toute la diversité de la faune avec laquelle nous cohabitons parfois sans même le savoir. Chaque vendredi, découvrez l'une des trouvailles des lecteurs de RTL Info.
Marc est jardinier à Drogenbos. Les insectes, ça le connaît. Mais en trouvant ce spécimen dans un tas de sable sous des planches entreposées chez lui, il s’est dit que cela valait la peine de nous en envoyer la photo via le
Insecte rare
"C’est une espèce rare", nous confie Vincent Louwette, spécialiste des insectes pour Natagora, à la vue de la photo, précisant qu'il s'agit d'un "rhinocéros", ou Oryctes nasicornis, de son petit nom latin. Marc a donc été bien inspiré de le relâcher. "Il était en voie d’extinction et on l’observe à nouveau, jusqu'à la frontière néerlandaise, dans des composts, des tas de sciures de bois". Autrement dit, précisément dans l’environnement dans lequel Marc l’a trouvé.
Pourquoi une corne de rhinocéros ?
Si on l’appelle "scarabée rhinocéros", c’est parce que le mâle présente une pointe caractéristique sur la face, qui ressemble un peu à la corne d’un rhino. Il est donc facile de déterminer que le spécimen présenté ici est une femelle, puisqu'elle ne présente pas cette protubérance. Cette différence est ce qu’on appelle le "dimorphisme sexuel".
Mais à quoi sert cette corne ? Le mâle l'utilise comme une arme pendant la saison des amours, pour combattre ses concurrents et conquérir la femelle.
Une fameuse bête
"C’est le plus gros coléoptère de Belgique, en termes de masse. Le plus grand étant la lucane", précise le spécialiste. En effet, l’espèce photographiée par Marc peut atteindre 4 cm de longueur.