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Pour la 1ère fois depuis le début de la crise, Sophie Wilmès se rend dans un hôpital: accueil glacial du personnel et des soignants

La Première ministre Sophie Wilmès s' est rendue ce samedi après-midi dans deux hôpitaux de la région de Bruxelles. Une visite pour remercier les soignants pour le travail et les efforts accomplis ces dernières semaines.

Sophie Wilmès s'est rendue au service des urgences de l'hôpital Saint-Pierre. Le premier contact avec les soignants a été glacial. Le convoi de la Première ministre a fait son entrée dans un silence déstabilisant. Le personnel et les infirmiers ont tourné le dos au véhicule durant ce passage. Un moment symbolique. 

"Il y a eu l'expression d'un malaise, d'un besoin de dialogue. Et il y a eu la rencontre, le dialogue de part et d'autre de la table. Je pense que c'est fondamental. Il faut pouvoir entendre quand ça ne va pas et pouvoir expliquer", nous a confié la Première ministre à l'issue de cette rencontre. 

Après l'entrée de Sophie Wilmès dans l'hôpital, des applaudissements ont retenti. Les professionnels en première ligne dans cette crise se sont applaudis.

Les troupes sont passées par beaucoup d'émotions

Durant 40 minutes, la Première ministre a rencontré 4 représentants du personnel. Pendant plus de deux mois, ils ont donné toute leur énergie dans la lutte contre le virus. Ils se sentent aujourd'hui peu soutenus et sous-financés. "C'est très apprécié. Les troupes sont passées par beaucoup d'émotions. Il y a de la fatigue, beaucoup d'anxiété à un certain moment. Donc je pense qu'elles avaient besoin d'exprimer beaucoup de choses", explique Philippe Leroy, directeur général du CHU Saint-Pierre.

C'est la première fois que la Première ministre se rend dans un hôpital depuis le début de la crise. Cette visite devait avoir lieu dans la discrétion la plus totale sans la présence des caméras pour être dans un climat le plus serein possible.

"L'objectif du gouvernement, c'est de venir en soutien à la gestion de la crise et certainement pas de la rendre plus difficile. Et pour ça il faut qu' on prenne parfois des décisions qui sont difficiles", a assuré Sophie Wilmès. Les membres du personnel n'ont pas été autorisés à répondre à nos questions. Preuve sans doute que la situation est parfois compliquée.

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