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Après Bruxelles en février dernier, Mons en mars, Liège en mai, les syndicats enseignants organisent ce jeudi dans le centre de Namur leur quatrième grande manifestation depuis le début de l'année.
Sur le coup de 10h45, les manifestants étaient déjà très nombreux, 8.000 selon la police et 13.000 selon les syndicats. Le cortège a ensuite démarré vers 11h de la rue des Bourgeois dans le centre de Namur. Le groupe a longé la Meuse, puis la Sambre avant d'aboutir aux alentours de 12h30 place Saint-Aubin, où plusieurs discours syndicaux étaient prévus. Il n'y a eu aucun débordement et le mouvement de grogne s'est terminé à 13h.
RTL INFO
Selon notre journaliste présent sur place, "il y a du monde" mais moins que lors du dernier rassemble à Liège, le 5 mai 2022, où les syndicats avaient réussi à rassembler quelque 15.000 participants. "Nous espérons atteindre au moins le même nombre (ce jeudi)", a indiqué Roland Lahaye, secrétaire-général de la CSC-Enseignement.
Ce que les enseignants dénoncent
Par cette action, le front commun syndical entend dénoncer à nouveau le projet du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles d'instaurer une nouvelle procédure d'évaluation pour les enseignants, la surcharge de travail administratif générée par les plans de pilotage des écoles, ainsi que les incertitudes concernant l'avenir de l'enseignement qualifiant appelé à être réformé. Les syndicats réclament également un meilleur respect du nombre maximal légal d'élèves par classe. "On se rend compte que les enfants n'apprennent pas correctement. Les enseignants sont vraiment pris dans un étau avec les enfants qui suivent et les autres qui demandent une certaine attention. Et c'est pour cela qu'on est aussi dans la rue. Les enfants, actuellement, ont vraiment besoin d'aide. On doit être près d'eux et la taille des classes, quand on en a 25, on ne sait pas se couper en deux", témoignait Virginie Mathelart, institutrice maternelle à Morlanwelz, à notre micro durant la manifestation.
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