À Virton, Eupen ou encore Laeken, la police a mis fin à plusieurs fêtes clandestines ce week-end. Les sanctions pourraient être durcies dès aujourd'hui.
Partie fine avec escorts girls dans une villa ou encore rave party dans une grotte, les policiers sont intervenus à de nombreux endroits ce week-end pour mettre fin à des fêtes clandestines. À 3 heures du matin dans la nuit de samedi à dimanche, une cinquantaine de jeunes se sont installés dans la grotte de Caster près de Visé. Au menu de la soirée : musique et stupéfiants selon nos confrères de La Meuse. La police est intervenue à l'aube, une quarantaine de participants ont été verbalisés et du matériel a été saisi.
Cette intervention n'a pas été la seule du week-end. Une cinquantaine de Français ont organisé une fête dans une maison de location près de Virton. Un entrepôt de Laeken a été transformé en bar à chicha et en discothèque rassemblant une centaine de Belges, Français et Néerlandais. Soixante d'entre eux ont été identifiés et verbalisés. Les participants ont dû s'acquitter d'une amende de 250 euros pour les participants, 750 euros pour les organisateurs. Des sanctions qui pourraient devenir plus sévères.
Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborn l'a indiqué dimanche soir sur le plateau de VTM, il souhaite davantage de sévérité. "En ce moment, un organisateur risque une amende de 750 euros, a-t-il rappelé. Mais si ça ne tenait qu'à moi, ces amendes devraient être de plusieurs milliers d'euros pour éviter que d'autres fêtes n'aient encore lieu". Le ministre a également annoncé que le collège des procureurs généraux se réunira aujourd'hui. Il pourrait durcir les amendes pour faire respecter les règles.
COVID-19 Belgique : où en est l’épidémie ce lundi 14 décembre ?
Vos commentaires