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Les premières mesures fortes ont été dévoilées à l'issue du comité de concertation. Les cafés et restaurants seront fermés durant quatre semaines. Une évaluation de la mesure aura lieu après deux semaines. "On vient de l'apprendre, confie Thierry Neyens, président de la Fédération wallonne de l'horeca, dans le RTL INFO 19h. Le couperet est tombé. C'est très dur à accepter, très dur à entendre par rapport à un secteur qui a fait énormément d'efforts depuis la réouverture, depuis le 10 juin. Il y a un protocole strict qui a encore été énoncé comme étant le meilleur, et même dans son application. Ici, je pense que le secteur a été sacrifié. Sacrifié pour différentes raisons. Oui, il y aura toujours des cowboys, des mauvais élèves. Est-ce la raison pour laquelle le secteur dans son entièreté, sur l'entièreté du pays, a dû être fermé, pénalisé, alors que tout le monde a fait des efforts ? Le client qui venait soutenir l'horeca. Et dans 4 mois, après cette réouverture, on va dire que le secteur n'a pas suffisamment dégagé de liquidité. Je crains le pire avec un mois de fermeture supplémentaire. Que nous réserve l'avenir ? Quelles sont les perspectives ? Des mesures de soutien ont été annoncées mais à quelle mesure permettront-elles à nos entrepreneurs horeca, à notre personnel de rester confiants et de croire encore en un avenir dans le secteur horeca ?"
Il devait y avoir une phase intermédiaire
"Il fallait laisser le secteur horeca, ou une partie de ce secteur, en fonction, peut-être avec des restrictions dans certaines villes, peut-être momentanément, ajoute Thierry Neyens. Il devait y avoir une phase intermédiaire par rapport à cette fermeture généralisée. Le secteur pouvait accepter par rapport à un couvre-feu de 23h voire même de 22h pour une fermeture. Ca permettrait aussi à tout un chacun de garder ce lien social qui est important, de par l'activité au sein du secteur horeca, avec notre personnel, avec nos clients. Il y a un impact économique, un impact financier et un impact psychologique vraiment important dont on verra les séquelles dans les semaines et les mois à venir. J'ai même du mal à parler, à m'exprimer par rapport à cette annonce qui est un choc pour tous nos confrères, pour tout le secteur horeca et pour nos fournisseurs."