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Difficile pour les jeunes de prendre conscience des dérives des réseaux sociaux qui font aujourd’hui partie intégrante de leur quotidien. Un premier point important est à mettre en avant: il faut les informer au maximum.
"Le truc le plus simple est de demander: "Est-ce que tu voudrais que la photo que tu envoies soit exposée sur un abribus, qui n’est pas grand-chose par rapport à Google", explique Bernard Devos, délégué général aux droits de l’enfant
Autre message essentiel à faire passer aux jeunes: l’impact à long terme que peut avoir une image envoyée via les réseaux sociaux même une fois supprimée. "Il faut se demander si on sera d’accord que la photo qu’on va envoyer soit vue par notre futur patron", ajoute Jean-Marc Van Gyseghem, directeur de recherche à l’Université de Namur.
Un apprentissage qui doit se faire en partie à l'école
La protection de la vie privée pour les mineurs sur la toile est presque impossible. Il est donc important d’éduquer les jeunes à l’utilisation des réseaux sociaux. "Les adolescents sont actifs sur les réseaux sociaux et ils le resteront. Le tout est de leur apprendre le meilleur usage de ces réseaux sociaux", poursuit Bernard Devos. Un apprentissage qui pour Jean-Marc Van-Ghyseghem doit se faire en grande partie à l’école. "Il y a des cours d’éducation sexuelle, du code de la route, de cours de beaucoup de choses, mais pas d’Internet qui est pourtant devenu un outil quotidien", indique-t-il.
Malgré les autorisations parentales et les restrictions d’âge comme sur Facebook par exemple, rien ne permet aujourd’hui de maitriser efficacement les contenus diffusés sur internet de manière publique ou privée.