A Namur, un radar tronçon a récemment été installé Avenue Jean Ier, une route sinueuse qui mène à la Citadelle. Deux caméras composent le dispositif. Une première à l’entrée de la zone et une seconde 500 mètres plus loin.
"Au point A, on va mesurer le temps de passage du véhicule et, on va ensuite mesurer au point B, le deuxième temps de passage qui va nous permettre de calculer la vitesse moyenne entre le point A et le point B, et de constater si la personne est oui ou non en excès de vitesse", explique Christophe Blerot, le porte-parole du Service Public de Wallonie.
En Wallonie, six radars tronçon seront mis en service d’ici janvier (Namur, Quevaucamps, Ellignies-Saint-Anne, Comines-Warneton, Nivelles et Pepinster). Des lieux accidentogènes situés sur des routes régionales sont concernés.
"Selon une étude internationale, on constate qu’il y a 30% d’accidents en moins et 56% d’accidents avec tués ou blessés graves en moins. Clairement au niveau des chiffres, on constate que les radars tronçon sont très efficaces", indique Pierre-Laurent Fassin, le porte-parole de l’agence Wallonne pour la sécurité routière (AWSR).
"L’avantage du système est qu’on ne va pas sanctionner les personnes, qui par une faute d’inattention sont en léger excès de vitesse. On va sanctionner les personnes qui sont en excès de vitesse constant sur une distance déterminée", ajoute Christophe Blerot.
La Wallonie compte actuellement un seul radar de ce type dans le tunnel de Cointe (Liège). Sur une initiative du précèdent gouvernement wallon et en concertation avec les zones de police, l’achat de 24 radars tronçon est d’ores et déjà financés.