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Les acteurs de l'enseignement ont rencontré jeudi la ministre francophone de l'Éducation, Caroline Désir, afin d'envisager la rentrée du 12 novembre, les congés de la Toussaint ayant été prolongés en raison de l'épidémie de coronavirus. Pouvoirs organisateurs, syndicats et associations de parents demandent que l'enseignement se déroule en présentiel "dans toute la mesure du possible"pour les élèves en primaire et dans le premier degré du secondaire.
Pour rappel, dans la plupart des pays européens qui sont repartis ou ont annoncé un confinement, les enfants continuent d'aller à l'école.
La Covid-19 est revenue chambouler l'enseignement, avec une prolongation des congés de la Toussaint jusqu'au 12 novembre. En outre, l'enseignement secondaire se déroule à distance depuis hier/mercredi tandis que des écoles primaires ferment leurs portes, par manque d'instituteurs ou décision communale, notamment.
Quid de la rentrée?, s'interrogent les nombreux élèves, enseignants et parents de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les acteurs de l'enseignement ont rencontré jeudi la ministre Caroline Désir. Ils communiquent jeudi soir leurs demandes.
"Au regard du dernier rapport remis par les experts sanitaires sur l'école et considérant l'intérêt des élèves sur un plan social et pédagogique", ils plaident pour que les cours soient donnés en présentiel pour l'enseignement fondamental et le premier degré du secondaire "dans toute la mesure du possible".
Si le retour de l'ensemble des élèves des 2e, 3e et 4e degrés de l'enseignement secondaire ne pouvait être garanti, ils demandent à ce que les cours soient prodigués de manière hybride, mixant présentiel et à distance, avec une présence limitée à 50% maximum des élèves simultanément à l'école.
Ils exigent également une stabilisation des mesures, "jusqu'au congé de fin d'année au moins" et le respect strict dans tous les établissements des mesures sanitaires.
Ils plaident enfin pour qu'on octroie aux membres du personnel de l'enseignement le statut de "personnel essentiel" dans la stratégie de testing. "La possibilité de mettre en œuvre ces orientations sera évaluée avec la ministre de l'Éducation en fonction des décisions" qui seront prises par le Comité de concertation prévu vendredi.