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Plusieurs citoyens ont remarqué aujourd'hui avec étonnement sur le site internet des Affaires étrangères relatif aux règles de voyage par pays que l'interdiction des voyages non essentiels était d'application jusqu'au 1er avril alors que c'est le 1er mars qui était indiqué auparavant. "Sur le site de diplomatie.belgium.be, la date d'interdiction de voyages non essentiels est maintenant 1er avril et plus le 1er mars et aucune annonce à ce sujet du gouvernement ?", s'interroge Alexis via notre bouton orange Alertez-nous. "L'interdiction de voyage non essentiel était à l'origine fixée jusqu'au 1er mars. Elle a depuis lors été prolongée jusqu'au 1er avril, comme vous pourrez le constater sur n'importe quel page du conseil aux voyageurs sur le site des affaires étrangères", nous prévient Robin. "Est ce qu’ils vont vraiment prolonger jusque avril ? On en parle ou pas ?", nous demande Gérald, qui signe par "un citoyen qui se sent abusé, manipulé et qui ne voit pas d'issue se pointer. Ni même au loin..."
Prolonger l’arrêté du 28 octobre 2020 jusqu’au 1er avril 2021 afin de garantir la sécurité juridique
Concernant les voyages non essentiels, nous avions retenu la date du 1er mars donnée lors de l'annonce de leur interdiction par le comité de concertation du 22 janvier. Nous avons appelé l'Intérieur qui nous a indiqué que lors du dernier comité de concertation, celui de vendredi dernier, le il a été bien stipulé qu'il y avait prolongation jusqu'au 1er avril. Mais l'interdiction de voyages non essentiels n'a pas été spécifiée en particulier. Le comité de concertation a annoncé que toutes les mesures étaient prolongées jusqu'au 1er avril. Avec des mots, reconnaissons-le, assez techniques, dont tous les citoyens n'ont pas compris la portée, comme le prouvent les messages que nous avons reçus aujourd'hui. Le communiqué de presse dit ceci exactement: "Pour finir, le Comité de concertation a également décidé de prolonger l’arrêté du 28 octobre 2020 jusqu’au 1er avril 2021 afin de garantir la sécurité juridique nécessaire même après le 1er mars."
Mais il s'empresse d'ajouter que "cette prolongation n’exclut pas pour autant des décisions ou modifications dans l’intervalle." En clair, cette prolongation a été faite pour éviter un vide juridique après le 1er mars. Mais, à tout moment, que ce soit lors du comité de concertation du 26 février ou d'un comité de concertation suivant en mars, cette interdiction de voyages non essentiels pourrait être levée. Celle-ci dépendra évidemment de la situation de l'épidémie de coronavirus en Belgique.
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