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Libéré jeudi par la chambre des mises en accusation de Liège, Stéphane Moreau a réaffirmé par l'intermédiaire de son avocat qu'il réfute toute infraction. Il affirme que la justice a été instrumentalisée dans le cadre de règlements de comptes politiques qui ont pris corps lors de la formation du dernier gouvernement wallon.
Dans sa réaction officielle transmise par son avocat, Me Adrien Masset, Stéphane Moreau dit avoir appris avec soulagement et bonheur la décision de la chambre des mises en accusation. Il souligne que deux juridictions successives viennent de se prononcer en sa faveur et que la prolongation de son incarcération n'est que le fait d'un appel unilatéral du parquet général de Liège, dont il souligne aussi l'acharnement.
Cette prolongation de la détention relevait de l'humiliation publique
"Cet appel du parquet général de Liège a valu à Monsieur Moreau une prolongation vécue comme une peine sans condamnation, tout en restant présumé innocent. Cette prolongation de la détention relevait de l'humiliation publique et de la mise sous pression. Malgré des méthodes d'une violence psychologique inouïe, Stéphane Moreau réaffirme qu'il ne reconnait aucun des faits qui lui sont reprochés et réfute toute infraction", indique le communiqué.
Stéphane Moreau précise qu'il est le bénéficiaire de décisions officielles des instances de Nethys, composées de personnes compétentes et intègres. Ces décisions ont été adoptées sur la base d'analyses et de propositions de grands bureaux d'avocats spécialisés en droit social dont la compétence et l'indépendance ne peuvent être remises en cause. "Monsieur Moreau a constaté que la justice avait été instrumentalisée par certains pendant plus d'une année, cela s'inscrivant dans le cadre de règlements de comptes politiques qui ont pris corps lors de la formation du dernier gouvernement wallon. Il est confiant que les explications détaillées, complètes et précises qu'il a déjà données permettront la manifestation de la vérité. Il rappelle aussi qu'il a toujours travaillé dans l'intérêt de la société Nethys qui, sous sa direction, a atteint une valeur proche de 3 milliards d'euros et a fait travailler près de 3.000 familles. Personne ne pourra le lui enlever", précise encore le communiqué.
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